jeudi 9 décembre 2010

haiti partage entre une crise poste-electorale et la stabilite

Haïti vit une nouvelle crise électorale apparemment sans issue. Face à des leaders politiques qui ne montrent aucun signe de flexibilité et des observateurs qui ne font que jeter de l’huile sur le feu, la crise est là pour durer.

La façon scandaleuse dans lesquelles se sont déroulées les élections le 28 novembre, marquées par des irrégularités et des fraudes grossières, reconnues du simple citoyen jusqu’au président de la République, tout le monde savait que la crise était inévitable.

Avant même la publication des résultats du scrutin, le pays était déjà divisé entre ceux qui exigeaient l’annulation des élections et ceux qui revendiquaient la victoire aux urnes. Malheureusement, les acteurs politiques haïtiens n’ont jamais joué franc-jeu dans cette crise on dirait souhaitée et recherchée par tous.

D’abord, les candidats, de mauvais perdants par définition, partagés entre ceux qui pouvaient effectivement gagner comme ceux qui, sérieusement, savaient qu’en aucun cas, ils n’avaient une chance avec d’insignifiants 0.5 à 1.5 % du vote.

Dans cette crise, il y a ceux qui cherchent à régler leur compte personnel avec le président René Préval, ceux qui travaillent pour …la continuité, pour conserver leurs avantages, d’autres sont là pour troubler un climat social et politique déjà pourri. Personne ne semble travailler dans l’intérêt d’Haïti.

Car au point où en sont les antagonismes aujourd’hui, le seul perdant, c’est Haïti.
Haïti, ravagé en cette année 2010 par tant de malheurs et de crises : un séisme dévastateur, des intempéries destructrices et une épidémie de choléra meurtrière. Et, maintenant la crise électorale.

Tout le monde savait que les élections allaient déboucher sur cette situation. Mais, on n’a pas l’impression que les acteurs avaient sincèrement cherché à éviter le pire. Au contraire, chacun semble plutôt chercher à mettre l’adversaire en difficulté, évitant à tout prix de trouver un terrain d’entente.

En Haïti, c’est le jusqu’au-boutisme qui règne, c’est la loi des extrêmes qui domine.

Les leaders politiques, les acteurs qui agissent dans l’ombre n’ont pas retenu les leçons du passé et de l’histoire récente.
Depuis près d’un quart de siècle, ils n’ont pas remarqué que les positions extrêmes avaient toujours conduit au pire.

Depuis 1986, à la fin de la dictature, Haïti n’a pas avancé. Le pays semble incapable de pendre le chemin de la démocratie.
Les élections ont toujours engendré la crise et enfoncé le pays dans la misère.

Aujourd’hui, l’entêtement des uns, les ambitions démesurées des autres poussent le pays au plus profond d’une crise permanente, au bord de l’éclatement social. Ce qu’on a vu dans les rues ces derniers jours fait peur. Le pire est à craindre.

Mais cette catastrophe prévisible peut-être évitée si les leaders, les candidats, les hommes d’Etat, les élites peuvent se surpasser, s’ils peuvent taire leur haine mutuelle, s’ils peuvent oublier les intérêts personnels, de clans ou de groupes pour regarder Haïti dans les yeux.

Le pays se meurt. Il est à l’agonie. Il faut faire quelque chose.
Par ces temps de crise qui enlèvent le sommeil à tous, par ces temps d’incertitude, j’ai cherché, imaginé, réfléchi sur des solutions susceptibles de ramener la paix dans le pays, capables de réconcilier tous les secteurs.

J’ai cherché dans l’histoire récente des modèles à suivre. J’ai pensé à la crise électorale des Etats-Unis en 2000, à la situation de la France en 2002. J’ai enfin pensé à la crise électorale en République dominicaine de 1994. Une crise semblable à la nôtre où des fraudes électorales massives, des partis en lutte pour le pouvoir, allaient mettre le pays au bord de l’explosion sociale.

Mais les acteurs, les partis et les élites avaient su trouver une solution permettant de réconcilier le pays voisin déchiré par la politique.

Quelle a été la solution ?

Accepter un vainqueur, mal élu sans doute, pour un mandat écourté de deux ans. Organiser ensuite de nouvelles élections dans des conditions apaisées au sein d’une société réconciliée avec l’aide de tous les acteurs politiques et ceux de la société civile.

Haïti pourrait s’inspirer de la solution de son voisin pour mettre fin à la crise actuelle. Sinon, nous serons tous perdants. Il n’y aura aucun vainqueur.

Des Partisans de Michel Martelly protestent contre les resultats des joutes du 28 novembre

Pour s’aventurer dans la capitale haïtienne et dans les quartiers de la zone métropolitaine, il vaut mieux se procurer un poster de Michel Martelly.
C’est la technique que développent plus d’un depuis mercredi dernier afin de pouvoir circuler à travers les rues de Port-au-Prince et dans les communes environnantes.
Le poster du candidat à la présidence de Repons peyzan est perçu comme un sauf-conduit, surtout lorsqu’on arrive au niveau d’une barricade de pneus enflammés et qu’on souhaite la traverser.

Une journaliste de Radio Metropole agresee par des Manifestants

Une consœur de radio Métropole, Esther Dorestal, a été agressée ce matin par un groupe d’individus au niveau de Delmas 52, à quelques pas de la station.

Esther Dorestal a vécu un mauvais quart d’heure ce jeudi matin alors qu’elle s’apprêtait à se rendre sur son lieu de travail.

A quelques mètres de la station, la journaliste qui circulait sur un taxi-moto a été arrêtée par un groupe d’individus qui demandaient au conducteur de leur donner de l’essence. La reporter a demandé qu’on la laisse passer et a exhibé sa carte de presse.
Cela n’a pas freiné les manifestants qui se sont moqués de cette pièce d’identification. Ils ont ensuite frappé la journaliste, ils l’ont molestée en tentant de lui arracher  son sac à main.

Esther Dorestal a pu heureusement s’en sortir après avoir été rudoyée par ces individus.

Par ailleurs, un cameraman de Haiti Press Network a été pris à parti mercredi devant le palais national par des manifestants qui reprochent à la presse de « faire le jeu du parti au pouvoir ». Ces derniers en ont profité pour le rançonner.

dimanche 31 octobre 2010

L'art de pendre la parole en public

Communication

La communication (souvent abrégée en com) est l'action, le fait de communiquer, d'établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un, l'ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience plus ou moins vaste et hétérogène et l'action pour quelqu'un, une entreprise d'informer et de promouvoir son activité auprès du public, d'entretenir son image, par tout procédé médiatique.
Elle concerne aussi bien l'être humain (communication interpersonnelle, groupale...) que l'animal et la plante (communication intra- ou inter- espèces) ou la machine (télécommunications, nouvelles technologies...), ainsi que leurs hybrides : homme-animal; hommes- technologies... C'est en fait, une science partagée par plusieurs disciplines qui ne répond pas à une définition unique.
Et si tout le monde s'accorde pour la définir comme un processus, les points de vue divergent lorsqu'il s'agit de qualifier ce processus.
  • Un premier courant de pensée, regroupé derrière les "Sciences de l'information et de la communication", propose une approche de la communication centrée sur la transmission d'informations. Il s'intéresse aussi bien à l'interaction homme-machine qu'au processus psychique de la transmission de connaissances (avec l'appui des sciences cognitives).
  • Un second courant, porté par la psychosociologie, s'intéresse essentiellement à la communication interpersonnelle (duelle, triadique ou groupale). La communication est alors considérée comme un système complexe qui prend en compte tout ce qui se passe lorsque des individus entrent en interaction et fait intervenir à la fois des processus cognitifs, affectifs et inconscients. Dans cette optique, on considère que les informations transmises sont toujours multiples, que la transmission d'informations n'est qu'une partie du processus de communication et que différents niveaux de sens circulent simultanément.
  • Enfin, un troisième courant, issu de la psychanalyse, traite de la communication intra-psychique.
Concept de communication
L'image que nous donnons doit être confirmée par autrui. Le fait que le rôle, le statut et la place des acteurs soient bien identifiés permet aux interlocuteurs de se reconnaître dans une position sociale, d'éviter les mal-entendus, les conflits, et d'assurer la crédibilité. L'identité situationnelle du locuteur est repérable dans l'énonciation.
Pour une entreprise, l'image de marque correspond à l'identité de l'entreprise perçue par ses parties prenantes. Toute atteinte à l'image de marque est un risque de réputation, préjudiciable à la bonne marche de l'entreprise, à sa crédibilité, et à la confiance que lui accordent ses clients..

Un besoin de souveraineté
Une communication habile peut faciliter les processus d'influence, légaux ou non. Le phénomène de développement des ONG dans le contexte de mondialisation est révélateur à cet égard. La souveraineté et l'indépendance des États peut être menacée par la prolifération de messages non contrôlés en source ouverte.
La communication est une composante essentielle de la diplomatie et de l'exercice de la souveraineté d'un État. Lorsqu'un chef d'État ou un représentant d'un gouvernement s'exprime lors d'une réunion internationale, d'un sommet de la Terre, d'une conférence internationale sur un sujet d'intérêt mondial (commerce international, gestion de l'eau, santé, biodiversité), la communication est essentielle sur le plan de la perception de l'autorité.
L'utilisation du français ou de l'anglais est notamment un enjeu quotidien au sein de la relation Québec-Canada.
De plus il est souvent reconnu que l'influence culturelle et économique d'un pays se perçoit par l'influence et l'utilisation de sa langue. On notera donc l'influence forte de l'anglais et du chinois actuellement. Mais au temps de Louis XIV, la langue de la diplomatie et de la noblesse était le français.

Une dynamique des territoires ]

L'espace physique et psychique (intime) doit être protégé. Dans toute organisation, chacun défend son espace et évite les intrusions injustifiées.
Dans la vie économique territoriale, pour l'organisation de pôles de compétence par exemple, la communication s'établit entre des organisations très différentes : services déconcentrés des États en régions (Länder...), conseils régionaux, directions régionales de groupes industriels, petites et moyennes entreprises, chambres de commerce et d'industrie, universités et grandes écoles, centre d'études et de recherches.
Afin de se comprendre avec toutes les précisions du langage, il est souvent préférable, au niveau régional ou local en tous cas, d'utiliser la langue maternelle, quitte à employer une langue véhiculaire lors des séjours internationaux.

Le besoin d'une langue [modifier]

On a vu au cours de l'Histoire, l'importance que prit la langue dans la communication. Les traductions en plusieurs langues vernaculaires du Livre des merveilles du monde de Jean de Mandeville eurent un impact considérable au XIVe et au XVe siècle sur les explorateurs (notamment Christophe Colomb), peut-être davantage que le Devisement du monde qui relatait les voyages de Marco Polo. L'édit de Villers-Cotterêts (François Ier, 1539) permit au souverain de diffuser les actes administratifs et juridiques dans une nouvelle langue officielle de communication.
On a vu aussi l'impact considérable qu'eurent, au XVIIe siècle, certaines œuvres écrites en français, dans des domaines qui restaient encore réservés au latin : l'Utopia de Thomas More, le Discours de la méthode de Descartes (1637), les Provinciales de Pascal (1656). Au XVIIIe et XIXe siècles, la Bible de Sacy eut un impact considérable sur la littérature. Au XVIIIe siècle, les cours européennes communiquaient en français.
L'anglais aujourd'hui est largement employé pour la communication dans de nombreux domaines (informatique, affaires, sciences essentiellement). Les langues ont des statuts de communication très différents : les six langues officielles des Nations unies sont l'anglais, l'espagnol, le français, le russe, l'arabe et le chinois.
Néanmoins, les langues maternelles restent les langues de communication localement, en particulier en Europe, qui a défini une politique sur ce point.
Les langues ne sont pas forcément des parlées. Elles peuvent aussi être gestuelles. La Langue des signes française permet par exemple de communiquer entre et avec les malentendants et les non-entendant. C'est une langue à part entière, et qui connaît sa propre évolution. Au Québec il s'agit de la langue des signes québécoise.
Se référer à Langue des signes.

Une mise en réseau avec les outils de télécommunications

La communication est le passage obligé pour entrer en relation avec autrui.

À ce stade, il faut noter l'importance des moyens de télécommunications basés sur des techniques optiques, électriques et électroniques.
Au fur et à mesure de l'apparition de ce dernier type de médias depuis le XIXe siècle, et à l'exception du télégraphe électrique (à partir de 1838) et du téléphone (réseau élémentaire émetteur-récepteur), les médias fondés sur les techniques électroniques (radio, télévision), employés depuis la Seconde Guerre mondiale, n'offraient pas de possibilité de rétroaction importante.
Avec les dernières générations d'outils de télécommunications électroniques, la rétroaction devient plus aisée, et les messages se sont beaucoup enrichis (documents, images). Les messageries électroniques, l'internet... permettent d'atteindre des groupes de personnes, et de faire une véritable communication de groupe.

Un message à transmettre

Les aspects techniques de la communication doivent cacher l'essentiel : la communication a pour objectif de faire passer un message.

L'avènement de l'internet depuis les années 1960 a suscité diverses études de la part de philosophes et de sociologues. Parmi ces études, on retiendra celles de Pierre Musso et de Philippe Breton, qui, sous des arguments un peu différents, portent le même diagnostic : la communication a tendance à être instrumentalisée par les outils de télécommunication et les technologies de l'information. L'idée est qu'il existe une croyance selon laquelle on communique bien parce que l'on dispose de moyens techniques sophistiqués (dernière version du logiciel, mobile, ...). Pierre Musso note que cette croyance serait fondée sur la philosophie des réseaux, sorte de pseudo-"religion" qui serait la résurgence de la philosophie de Saint-Simon (voir Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon), fondée sur le principe de gravitation universelle.
En réalité, sur le fond, la communication cherche bien à répondre à l'un des objectifs suivants :
On parle alors d'enjeux de la communication. Ces enjeux sont liés aux différentes fonctions du message (voir les concepts de Roman Jakobson).
On voit qu'une communication trop axée sur des moyens techniques peut faire oublier les risques inhérents à la communication.

Principaux types de communication [modifier]

La science de la communication englobe un champ très vaste que l'on peut diviser en plusieurs niveaux[1]. Chaque niveau englobe ceux qui se situent en dessous de lui. Ainsi la communication de masse est le niveau qui au sommet de cette pyramide et concerne donc tous les autres niveaux. Elle se rapporte à plus de personnes dans le temps et l'espace que les autres et traite tous les niveaux inférieurs. D'où selon McQuail, il existe une certaine prédominance de la recherche pour la communication de masse.
Mais il existe, selon d'autres théories, un découpage en trois niveaux de communications fondamentales basées sur leur diffusion :

Communication interpersonnelle


Communication du type émetteur - message - receveur
La communication interpersonnelle est basée sur l'échange 1 émetteur - 1 récepteur.
Entre humains, c'est la base de la vie en société. C'est là en général que la compréhension est la meilleure, mais le nombre de récepteurs est limité à une seule personne. La rétroaction est quasi systématique. Il y a notamment le téléphone, la conversation orale... Mais la communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi non verbale.(voir plus bas).
La communication passe donc aussi par le corps. Ainsi elle sera non verbale ou plutôt non verbalisée. La communication non verbale peut être para-verbale, c'est-à-dire qui accompagne la vocalisation. Ainsi lorsque le locuteur explique qu'il faut aller à droite et qu'il bouge sa main dans cette direction, c'est un cas de communication para verbale. Croiser les bras dans un signe de protection est aussi une communication non verbale. Mais ici ce sera pour dire que : « je me retranche derrière mes idées laissez-moi tranquille ». Mimiques et posture font parties de la communication. Des gestes risquent de faire passer un message comme plus fort, plus prononcé que ce que l'on dit. Le ton d'un message est aussi une forme de non-verbal. C'est cette base, le non-verbal, qui définit par exemple ce qu'on appelle le jeu d'un acteur, au théâtre.
On dit parfois que la communication est holistique - c'est-à-dire qu'elle fait intervenir le tout de l'homme - pour souligner l'importance de l'environnement, des interférences environnementales dans la communication.
Pour l'école de Palo Alto, « on ne peut pas ne pas communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre récepteur. La communication est aussi une forme de manipulation. En effet, nous communiquons souvent pour manipuler, modifier l'environnement ou le comportement d'autrui.
Elle n'a été formalisée qu'aux cours des deux derniers siècles.

Communication de masse

La Communication de masse c'est un émetteur (ou un ensemble d'émetteurs liés entre eux) s'adressant à tous les récepteurs disponibles. Là, la compréhension est considérée comme la moins bonne, car le bruit est fort, mais les récepteurs bien plus nombreux. Elle dispose rarement d'une rétroaction, ou alors très lente (on a vu des campagnes jugées agaçantes par des consommateurs, couches pour bébé par exemple, conduire à des baisses de ventes du produit vanté).

Ce type de communication a été conceptualisé avec l'apparition des notions d'organisation de masse dont quatre éléments sont la standardisation, le Fordisme, le taylorisme et la publicité...
On parle de médias de masse ou « MassMedia ». En font partie la radiocommunication, la radiodiffusion et la télévision. L'absence de réponse possible en fait un outil idéal de la Propagande, ce que souligna à plusieurs reprises Georges Bernanos.
L'apparition de l'internet rend la rétroaction possible.
En France, l'État lie significativement Culture et Communication en les confiant à un même ministère. Autrefois il existait des ministères de la Propagande.
L'un des ouvrages considéré comme fondateur de la notion de « masse », bien que contestable sur son contenu et son objectivité, est Psychologie des foules (1895) du psychopathologue Gustave Le Bon. La persuasion clandestine, ouvrage de Vance Packard, montre à ce sujet que la science de la manipulation était déjà bien avancée en 1957. Retour au meilleur des mondes, d'Aldous Huxley, va dans le même sens.

Communication de groupe ]

La communication de groupe part de plus d'un émetteur s'adressant à une catégorie d'individus bien définis, par un message (communication) ciblé sur leur compréhension et leur culture propre.
C'est celle qui est apparue avec les formes modernes de culture, souvent axées sur la culture de masse (société de consommation), dont la publicité ciblée est la plus récente et la plus manifeste.
Les effets de la communication de groupe se situent entre ceux de la communication interpersonnelle et ceux de la communication de masse.
La communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée à la taille du groupe, la fonction du groupe, et la personnalité des membres qui le compose.
On peut également intégrer cette notion dans la communication interne à une entité. Les groupes peuvent alors être des catégories de personnels, des individus au sein d'un même service, etc.
On peut aussi intégrer cette notion à une communication externe ciblée vers certains partenaires ou parties prenantes de l'entité.

Les sciences de l'information et de la communication Concernant la communication en tant que science, certaines notions ont été dégagées par les différents modèles de communication explicités plus bas.

Durant les années 1980, S.H. Chaffee et C.R. Berger proposèrent une définition généraliste qui reste de nos jours une base connue des sciences de la communication : "La science de la communication cherche à comprendre la production, le traitement et les effets des symboles et des systèmes de signes par des théories analysables, contenant des généralisations légitimes permettant d'expliquer les phénomènes associés à la production, aux traitements et aux effets." (traduit de l'anglais)

La distinction entre communication verbale et communication non verbale [modifier]

Une communication verbale est faite de signes linguistiques.
Ces signes confèrent un corpus appelé langue, ou plus généralement langage, mais les linguistes viennent à distinguer langue et langage.
L'écriture, la langue des signes, la voix sont des médias, des moyens de communiquer... L'art de conceptualiser ce message dans un langage afin de minimiser les interférences est appelé la rhétorique. Aristote et Cicéron étaient des théoriciens de rhétorique, qui devint l'un des sept arts libéraux dans le haut Moyen Âge.
Est dite « non verbale » une communication basée sur la compréhension implicite de signes non exprimés par un langage : l'art, la musique, la kinesthésie, les couleurs, voire les vêtements ou les odeurs. Ces signes, leur assemblage et leur compréhension ou leur interprétation sont dans leur grande majorité dépendants de la culture.
Mais on définit en premier lieu la communication non verbale à travers le corps, la posture, les gestes ou encore les différentes expressions du visage.
Cette distinction verbale / non verbale n'est pas toujours aisée à faire.
Le mot verbal peut également être compris comme exprimé de vive voix (Petit Larousse). On parlera alors de communication orale, par opposition à la communication écrite.

Les contextes de communication

Une communication est gravée dans un contexte. Elle peut avoir lieu à un instant donné, dans un lieu donné, et vis à vis d'une situation, d'un évènement donné.

Tout cet environnement, qui ne fait pas partie de la communication à proprement parler, mais qui accompagne cette communication, est appelé contexte. L'environnement peut générer du bruit, ou être source d'interférences.
La philosophie du langage s'intéresse au contexte, et la linguistique précise le contexte d'une phrase : voir contexte (linguistique).
Le contexte intervient dans les enjeux cités plus haut : culture, changement de médias, langue, souveraineté, identité, dynamisme des territoires, mise en réseau.

Les réseaux On nomme réseau un ensemble d'acteurs, d'agents économiques, de nœuds ou lieux de communication, grâce auxquels les messages circulent. L'information se concentre et se redistribue ainsi.


Réseaux sociaux
Ce sont les réseaux d'anciens élèves de grandes écoles, d'universités, d'associations, d'ONG, de centres de recherche, d'organismes publics. Un regroupement de gens, le plus souvent lié par un navigateur Internet. (Informatique)
Voir dans le cas d'entreprises : Entreprise étendue

Sur le plan technique
Des réseaux de transport (routes, canaux, chemins de fer), des réseaux de télécommunications et informatiques (télégraphe, téléphonie, web) se sont développés considérablement depuis deux siècles.
Voir aussi sur ce sujet: télécommunications, sémaphore, télégraphie, téléphonie.
Interactions informelles
On découvrit dans les années 1960 que la généralisation des ascenseurs automatiques, qui supprimait les garçons d'ascenseur, supprimait un nœud important de communication informelle entre les étages d'une entreprise (car le garçon d'ascenseur connaissait tout le monde et tout le monde lui parlait). Ce rôle a été partiellement remplacé par les coins café considérés aujourd'hui comme indispensables dans les bureaux, et lieux d'échanges informels souvent importants.

La temporalité

Une communication qui peut durer dans le temps (le message n'est pas supprimé au moment où il est envoyé) est dite « intemporelle ». Par exemple, un message rédigé dans un livre est intemporel.Cette notion est liée au contact entre les entités qui communiquent. Un message éphémère, est lui dit « temporel ». Par exemple, une discussion orale est éphémère, temporelle. La communication est notamment enseignée dans les écoles d'ingénieurs.

La localisation [modifier]

Dans l'espace, une communication peut être :
  • localisée (concentrée à un endroit) telle une discussion ;
  • alocalisée (disponible de n'importe quel endroit) - par exemple internet, extranet ;
  • délocalisée (le lieu d'émission est loin du lieu de réception) C'est le cas d'une discussion téléphonique.
Cette notion est liée à l'expression du contact entre les entités qui communiquent.

Le code

Le code (information) est un concept souvent mis en avant dans la vision mécaniste de la communication. Il est pourtant rarement adéquat, ne s'appliquant bien qu'aux seules situations hiérarchiques et autoritaires : interface homme-machine, relations homme-animal, etc. Par extension et d'une manière pessimiste, la notion de code est souvent employée pour l'étude des relations humaines.

Dans ce cadre simplifié, pour communiquer, l'émetteur et le récepteur doivent disposer d'un code commun. La communication se caractérise alors surtout par l'utilisation d'un code établissant les correspondances entre un signe et son sens qui doit être commun aux interlocuteurs. L'absence de code commun entre émetteur et récepteur est l'une des sources d'échecs de la communication, chacun pouvant supposer que l'autre comprend son code, sans que ce soit le cas :
  • Un chef de projet américain est choqué de voir son équipe française exiger du matériel pour son travail. Elucidation faite, cette équipe ne voulait que demander ce matériel (or to demand signifie exiger)
  • Le même s'étonne de voir, après avoir stigmatisé le peu de temps dont on dispose pour un petit projet, de voir des membres européens se demander pourquoi au contraire on dispose d'une telle marge. Elucidation : quand il écrivait sur son tableau 6/6 pour la date de début et 6/12 pour la date de fin, il pensait pour cette dernière au 12 juin et l'équipe européenne a compris 6 décembre !
  • Un collègue japonais désirant montrer le grand respect qu'il éprouve pour la famille d'un collègue européen l'invitant à dîner apporte à la maîtresse de maison une fleur considérée comme l'une des plus belles au Japon : un chrysanthème. Gêne garantie chez celle-ci, pour qui cette fleur est symbole de cimetière.
Dans tous ces exemples, la notion de code explique l'incompréhension entre les êtres humains; mais la notion n'explique pas pour autant la compréhension. Or les situations sont courantes où le défaut de code n'apporte pas de catastrophe, au contraire: relations sourd-entendant, relations aveugle-voyant, relations entre étrangers sans mots communs, etc. Entre humains, on peut toujours essayer de se faire comprendre; essayez donc de vous "faire comprendre" d'un ordinateur qui détecte une faute de syntaxe dans l'ordre envoyé. Non, décidément, le code est une notion trop évidente pour être utilisée sans pincettes.

La transmission [

La communication consisteà transmettre un message afin d'établir un contact. L'établissement du contact comporte certains risques, notamment lors de "l'ouverture" et "fermeture" de la communication. Les risques d'intrusion, de non réponse, de blocage et d'abandon existent réellement. Ce point fait l'objet de la confidentialité en sécurité de l'information, on l'appelle le message .

Le protocole de communication ]

On désigne sous ce terme tout ce qui rend la communication possible ou plus aisée sans rapport avec le contenu de la communication elle-même.
Attendre une tonalité pour numéroter, demander à l'interlocuteur de se répéter, épeler son nom, s'entendre tacitement sur le moment où une communication sera considérée comme terminée font partie des protocoles.
La mise en œuvre d'un protocole demande la définition de normes élaborées.
Voir aussi :

La rétroaction [

Le message de Rétroaction (ou Feedback, ou encore message de feed-back en anglais), est le message, verbal ou non, renvoyé par réaction par le récepteur, à l'émetteur. Lorsqu'il existe, on parle de communication bidirectionnelle.

Ses enjeux sont différenciés de ceux du message dont il est issu. Le feed-back peut servir, suivant les cas, à:
  • confirmer la réception du message ;
  • infirmer la réception du message ;
  • demander des précisions ;
  • relancer la discussion ;
  • terminer la discussion.
La notion de rétroaction (feed-back) est issue des travaux de Norbert Wiener sur la cybernétique (Cybernetics or Control and Communication in the Man and the Machine (1948) et Cybernétique et société (1950)). Elle semble issue de travaux ayant eu lieu aux États-Unis au cours de la seconde guerre mondiale pour convertir l'industrie américaine en industrie de guerre (1941-1942). Elle correspond au saut technologique du passage de la mécanographie à l'informatique, et à l'apparition des premiers ordinateurs basés sur des technologies électroniques.
Cette notion a permis aux chercheurs en sciences humaines de passer d'une vision linéaire (unidirectionnelle) de la communication, à la conception d'un processus circulaire (bidirectionnelle).
On peut distinguer selon Wiener deux formes de Feed-Back :
  • Le Feed-back positif, qui conduit à accentuer un phénomène, avec un effet possible de boule de neige (hausse de la tension entre les communicants. Entre humains il s'agirait d'énervement entre deux personnes).
  • Le Feed-back négatif peut être considéré comme un phénomène de régulation, qui en amoindrissant la communication, tend à la maintenir stable et équilibrée. Cette régulation prend plusieurs formes notamment la reformulation ou le questionnement.
Ces deux formes du Feed-back assurent la réception du message. Le troisième cas, dans lequel le Feed-back n'est pas exprimé (néant), crée un frein à la communication: on ne sait même pas si le message a été reçu ou pas.
La boucle de rétroaction a conduit à définir des modèles théoriques et systémiques de système d'information (niveaux opérationnel, organisationnel, décisionnel).

Modèles de communication

De nombreux théoriciens de la communication ont cherché à conceptualiser ce qu'était « une communication ». Il ne s'agit pas là d'une liste exhaustive, tant les modèles sont nombreux et complémentaires. Nous chercherons à en donner une évolution générale en donnant les plus connus de ces modèles et l'apport qu'ils ont induit.

Modèle de Shannon et Weaver


Modèle de Shannon et Weaver
Le modèle de Claude Shannon et Weaver[2] désigne un modèle linéaire simple de la communication : cette dernière y est réduite à sa plus simple expression, la transmission d'un message. On peut résumer ce modèle en :
« Un émetteur, grâce à un codage, envoie un message à un récepteur qui effectue le décodage dans un contexte perturbé de bruit. »
Apparu dans Théorie mathématique de la communication (1948), ce schéma sert à deux mathématiciens Claude Shannon (père entre autres de nombreux concepts informatiques modernes) et Warren Weaver (scientifique versé tant dans la vulgarisation que la direction de grands instituts), à illustrer le travail de mesure de l'information entrepris pendant la Seconde Guerre mondiale par Claude Shannon (ce dernier a été embauché par Weaver à l'Office of Scientific Research and Development pour découvrir, dans le code ennemi, les parties chiffrées du signal au milieu du brouillage). À l'origine, les recherches de Shannon ne concernent pas la communication, mais bien le renseignement militaire. C'est Weaver qui a "traduit" la notion de brouillage par celle de "bruit", la notion de signal par "message", la notion de codeur par "émetteur", la notion de décodeur par "récepteur"... Jusqu'à la fin de sa vie, Claude Shannon se défendra contre la reprise du soi-disant modèle pour autre chose que des considérations mathématiques.
Le modèle dit de Shannon et Weaver n'a en effet de prétention qu'illustrative. Mais il a souvent été pris au pied de la lettre, révélant alors la forte influence béhavioriste du modèle de Pavlov (stimulus-réponse).
Ce modèle, malgré son immense popularité (on le trouve cité souvent comme "le modèle canonique de la communication"), ne s'applique pas à toutes les situations de communication et présente de très nombreux défauts :
  • et s'il y a plusieurs récepteurs ?
  • et si le message prend du temps pour leur parvenir ?
  • et si la réalité décrite n'existe pas ailleurs que chez le premier locuteur ?
  • et s'il y a plusieurs messages (au besoin contradictoires) qui sont prononcés en même temps?
  • et s'il y a un lapsus ?
  • et si sont mis en jeu des moyens de séduction, de menace ou de coercition ?
  • et si le message comporte des symboles nouveaux ou des jeux de mots ?
En sus de sa linéarité, le modèle de Shannon et Weaver considère que le récepteur est passif : toutes les recherches en Sciences de l'information et de la communication montrent que cela est simpliste, ou faux.

Modèle de Lasswell

Harold Dwight Lasswell, politologue et psychiatre américain, s'est fait un nom en modélisant la communication de masse. Pour lui, il s'agit de la décrire à travers les questions : « : Qui, dit quoi, par quel canal, à qui et avec quel effet ? ». C'est la stricte reprise des cinq questions que Quintilien adressait à tout apprenti rhéteur.
  • Qui ? : correspond à l'étude sociologique du ou des milieux et organismes émetteurs.
  • Dit quoi ? : se rapporte au contenu message, à l'analyse de ce contenu.
  • Par quel média ou canal ? : C'est l'ensemble des techniques utilisées pour diffuser l'information à un instant donné dans une société donnée.
  • A qui ? : vise l'auditoire, ou audience. C’est-à-dire les publics récepteurs avec des analyses selon des variables
  • Avec quels effets ? : Il s'agit d'analyser et d'évaluer les influences du message sur l'audience.
Ce modèle conçoit la communication comme étant un processus d'influence et de persuasion, très proche de la publicité. Ce modèle dépasse la simple transmission du message (même s'il y reste centré) et envisage notamment les notions d'étapes de communication, la capacité de pluralité des émetteurs et des récepteurs et de finalité d'une communication (ses enjeux).
Pourtant il est critiquable, sur la même base que les critiques émises contre le modèle de Claude Shannon et Weaver. En effet il envisage la communication comme une relation d'autorité et de persuasion. Et il néglige le message de rétroaction, ainsi que les notions de psychologie et de sociologie de part et d'autre de la relation de communication. Le récepteur est toujours considéré comme passif, ce qui est encore inexact, car il existe en général interaction entre l'émetteur et le récepteur, ce qui n'est pas pris en compte dans ce modèle.
L'un de ses ouvrages majeurs - Propaganda Technique in the World War (1927) - fait partie des ouvrages de référence dans l'usage de la propagande dans la Seconde Guerre mondiale. Sa vision autoritaire, voire autoritariste de la communication, lui vaut de nombreux ennemis, encore aujourd'hui.
Ce modèle est à lier par antithèse aux travaux du célèbre Marshall McLuhan (La Galaxie Gutenberg, 1967) et Régis Debray (Traité de médiologie, 1991)

Modèle de Jakobson [modifier]

Articles détaillés : Roman Jakobson et Schéma de Jakobson.
Cet autre modèle, fondé sur la linguistique, est proposé par Roman Jakobson (1896-1982). Ce linguiste russe développe un point de vue centré non plus sur la transmission d'un message, mais sur le message lui-même, évitant ainsi les dangers d'instrumentalisation technique (voir sur ce point philosophie des réseaux).
Il est composé de six facteurs. À chacun de ces facteurs est lié une fonction du message, explicitée par Jakobson.
  • Le destinateur, lié à la fonction expressive du message,
  • Le message, lié à la fonction poétique du message,
  • Le destinataire, lié à la fonction conative du message,
  • Le contexte, l'ensemble des conditions (économiques, sociales et environnementales principalement) extérieures aux messages et qui influence sa compréhension, lié à la fonction référentielle du message,
  • Le code, symbolisme utilisé pour la transmission du message, lié à la fonction métalinguistique du message,
  • Le contact, liaison physique, psychologique et sociologique entre émetteur et récepteur, lié à la fonction phatique du message.
On notera l'apparition ou la réapparition des trois dernières notions (contexte, code, contact) qui complètent énormément la vision d'ensemble sur ce qu'est une communication.
Certains facteurs peuvent être considérés comme des agents de communication (destinataire) Sur le contexte, voir l'article perception de l'environnement.
Ces travaux sont à lier à l'impulsion linguistique de Ferdinand de Saussure, conceptuelle de Shannon et Weaver, et philosophique de John L. Austin.

Modèle de Gerbner

George Gerbner, sociologue des années 1950, avait l'ambition de formuler un modèle général de la communication. Il présente en 1956 un modèle beaucoup plus complexe que les précédents. Son modèle s'articule autour de deux propositions essentielles :

  • Il lie le message au contexte, ainsi il permet de le renseigner sur la signification du message.
  • Il décrit le processus de communication comme un ensemble à deux dimensions : une perceptive et une autre dimension pour le contrôle.
Le trait particulier de ce modèle est qu'on peut l'appliquer aux différentes formes de communication en fonction du contexte. Il convient à un acte de communication interpersonnelle entre deux personnes mais aussi au processus plus complexe de la communication de masse.

Modèle de Newcomb

Theodore M. Newcomb, 1953, présente le modèle ABX triangulaire et devient le premier à introduire le rôle de communication dans la relation sociale.

Newcomb relève dans les relations sociales deux dimensions. L'attitude, qui est la qualité du lien affectif, et l'union qui est la spécificité du lien. À travers ces deux grilles d'analyse, il va s'intéresser à l'équilibre ou le déséquilibre d'une relation sociale. Une relation est dite équilibrée lorsque les attitudes ont la même orientation. Son hypothèse est que nous sommes tous à la recherche d'un équilibre dans la situation de communication. S'il n'est pas atteint, nous souhaiterons alors soit réduire ce déséquilibre, soit rompre la relation . Newcomb s'intéresse donc à la notion de similarité, à leur possession, leur association ou à leur contraire.
Il nous fait également remarquer que les relations se nouent généralement autour d'un objet (thème de conversation, une personne, une passion commune...). Il exposera par la suite 8 schémas de relation, dont 4 modèles équilibrés et 4 modèles déséquilibrés.
Le modèle de Newcomb soulève donc des faits essentiels selon quoi toute situation de communication met en présence des individus caractérisés par des attitudes, des motivations et que toute situation de communication peut être un moyen de faire évoluer une relation. La communication est donc ici appréhendée comme un phénomène dynamique et complexe et non mécanique.

Modèle de Matilda et John Riley

Dans ce modèle est considéré en premier lieu l'appartenance des individus humains à des groupes. L'émetteur rebaptisé communicateur, et le récepteur sont donc distribués dans des groupes primaires (familles, communauté, petits groupes...) sociologiques.
Ces groupes influeraient la façon de voir, de penser et de juger de leurs membres. Et ces groupes évoluent dans un contexte social dont ils dépendent.
Ce modèle de Matilda White Riley et de John White Riley introduit de nouvelles notions, notamment celle de contexte et d'appartenance à un groupe, liées à la sociologie. De plus ce modèle est le premier à prendre en compte la notion d'une boucle de rétroaction, entre l'émetteur et le récepteur. Cela montre qu'il y a réciprocité et inter-influence entre les individus.
Ce modèle est à l'origine des travaux sur la communication de groupe.

samedi 30 octobre 2010

Des Jeunes haitiens simulent la reunion de L'ECOSOC à la conference Internationale des Ameriques A Punta a Saint Domingue les 27 et 30 Octobre 2010














 La simulation commence tout d’abord avec l’appel nominal par délégation de pays représentée une fois  le nom de leurs pays citée la personne représentée doivent répondre : Délégation ici présente et votante
Cocus régulier c’est un moyen pour les délégations présentes de se réunir entres eux afin de faire sortir une proposition commune sur un  sujets en question qui concerne leur pays représenter.

La plupart du temps certains d’entre eux n’arrivent pas à s’entendre sur des questions extrêmement sensibles liées à la politique extérieure de leur pays.
Comme la guerre en Irak, le déploiement de l‘armée américaine au Pakistan. Le réchauffement  Climatique.
Résolution
Exposer de la première journée axe sur les energies renouvelables
Dans les discours de ce pays le Venezuela a exprimé sa crainte quant la source pétrolifère dans sa région. Le Ghana en temps que pays de l’Afrique son désaccord. Crainte du Venezuela quant à une résolution pour l’énergie renouvelable. Dans la résolution les énergies renouvelables seront  mises à l’utilisation  d’ici à 2035.

Exposer sur le droit de l’enfant
Par cette exposée les mandataires des pays présents ont fait des recherches sur le pays représentes afin de connaitre la situation des enfants dans ces pays. Le  respect de ses lois et la promotion pour le droit de l’enfant.
Le Venezuela
-Le Chili
-Les Etats-Unis
-La Belgique
-la Turquie
-le Ghana
-le japon
-le Pakistan
-Australie
-Le Maroc
-Arabie saoudite
-Belarusse
-La chine
- Le Royaume Unis
-L’Argentine
-La Mozambique
-La france

Contexte des Discours

Les délégués présents à la salle de conférence  économique et social(ECOSOC) ont définis minutieusement la situation des enfants dans leur pays mandatés.la délégué de la Turquie Stephanie Cineaste ,croit que le parrainage des enfants à la scolarisation primaire et préserver l’enfant c’est d’assurer un lendemain meilleur pour ces jeunes. Pour la déléguée de l’Argentine Sabine Desir  il faut promouvoir l’égalité du genre quant à la promotion des droits de l’enfant. Au Maroc 93 % des enfants sont scolarisé.

Les points clés dans le discours des délégués

-Droit a l’éducation
-Droit a la santé
-Droit au loisir
-Droit au logement
-droit à la vie
-Droit a l’alimentation
-Droit a l’égalité du genre
-Sanction pour la prostitution des enfants
-Informer la population sur les fonds mises à la disposition des enfants pour promouvoir leur droit.
-  Apprendre aux enfants  à connaitre leur droit
-Encourager la participation des enfants handicapés
-sensibiliser les parents et les enfants sur les droits des enfants
-Garantir le  respect des droits de l’enfant
-création d’un fond pour le parrainage des enfants en situation difficile.

Discussion
Dans beaucoup de pays l’accès a l’éducation est très difficile beaucoup d’enfant n’ont pas d’accès a cet outil symbole de développement.
Dans certains pays les enfants ne connaissent pas leur droit. Dans plusieurs pays le gouvernement s’engage à faire respecter les droits des enfants.
La traite des enfants, abus sexuels, mariage  forcé des mineures.
Programme nationale afin de garantir l’éducation des enfants argentins.les problèmes  réels des enfants droit d’être heureux.
L’avortement, l’éradication du travail forcé.
Malgré les points de divergences culturelles de beaucoup de pays certains problèmes sont identiques comme l’éducation.
En marge de la deuxième journée de travail des officiel de l’ONU ont visite les jeunes afin de leur sensibiliser sur cette formation.
A la salle de conférence de simulation de l’ECOSOC, ce vendredi les jeunes ont reçu la visite de Mohamed Charma secrétaire adjoint de l’ECOSOC et de la secrétaire exécutive d’Association des Nation-Unis  en république dominicaine.
Dans une brève présentation à la salle le secrétaire adjoint a fait savoir que dans le cadre d’une session plénière entre les pays membres de l’ECOSOC les documents des pays membres  doivent acheminés  environ 6 semaines à l’avance.
Selon monsieur Mohamad, les problèmes du pays doivent êtres prises en comptent dans la résolution des propositions établies.
La secrétaire générale de la Conférence Internationale des Amériques Gabriella Navarro dans une brève visite aux jeunes dans la salle de l’ECOSOC invite les jeunes à faire de cette activité une opportunité pour développer leurs connaissances.

 Au terme des deux journees de travail les Jeunes se sont montres satisfaits des resultats escomptés

La BID satisfait des travaux de la caravane du changement

Le Président de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), Luis Alberto Moreno, est satisfait des projets en cours dans le se...