Une étude menée par l'Ecole de santé publique de Harvard, rapporte que quelque 800.000 Haïtiens pourraient être touchés par l'épidémie
de choléra d'ici à la fin de cette année. Un chiffre deux fois plus
important que les prévisions de l'Onu.
dirigée par une équipe américaine menée par Jason Andrews, cette étude publiée dans la revue britannique The Lancet précise que sur les 800.000 personnes qui pourraient contracter le choléra entre le 1er mars et le 30 novembre 2011, 11.000 pourraient en mourir. Deux fois moins importantes, "les estimations mondiales actuelles de l'épidémie sont basées sur la supposition qu'elle va toucher 4% de la population, mais il s'agit essentiellement d'une supposition", souligne l'étude.
Selon les chercheurs de l'Ecole de santé publique de Harvard, ces estimations ne sont "basées sur aucune donnée", ne prenant pas en compte "les caractéristiques des épidémies de choléra, tel que le lieu où les gens ont été infectés par le choléra, comment ils ont été immunisés et le rôle des interventions humaines en matière notamment de distribution d'eau ou de vaccination".
Or l'étude montre que l'alliance de l'accès à de l'eau potable, de la vaccination orale et de la distribution d'antibiotiques permettrait de sauver des milliers de personnes. Avec une telle combinaison, les estimations passent à 170.000 cas de choléra, dont 3.400 mortels.
dirigée par une équipe américaine menée par Jason Andrews, cette étude publiée dans la revue britannique The Lancet précise que sur les 800.000 personnes qui pourraient contracter le choléra entre le 1er mars et le 30 novembre 2011, 11.000 pourraient en mourir. Deux fois moins importantes, "les estimations mondiales actuelles de l'épidémie sont basées sur la supposition qu'elle va toucher 4% de la population, mais il s'agit essentiellement d'une supposition", souligne l'étude.
Selon les chercheurs de l'Ecole de santé publique de Harvard, ces estimations ne sont "basées sur aucune donnée", ne prenant pas en compte "les caractéristiques des épidémies de choléra, tel que le lieu où les gens ont été infectés par le choléra, comment ils ont été immunisés et le rôle des interventions humaines en matière notamment de distribution d'eau ou de vaccination".
Or l'étude montre que l'alliance de l'accès à de l'eau potable, de la vaccination orale et de la distribution d'antibiotiques permettrait de sauver des milliers de personnes. Avec une telle combinaison, les estimations passent à 170.000 cas de choléra, dont 3.400 mortels.
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