De petite taille, les yeux
bruns, les cheveux noirs, Rachelle, esthéticienne, peu avant le séisme du 12
janvier, menait sa vie en Haïti tranquillement dans sa maison, à la fleur du
cheine, au bas peu de chose. Toujours avec le sourire aux lèvres elle accueille,
dans ses propres locaux, ses clients en quête de soin esthétique. Le mardi 12
janvier 2010, à 4h53, son salon de beauté dénommé Michou studio subit de
sérieux dommages après dix secondes de fortes secousses sismiques. Elle a
failli laisser sa peau pendant l’effondrement de certains pans de murs. En
2013, une cicatrice est encore clairement visible au niveau de son front.
Trois ans après, Rachelle se souvient encore du sinistre alors qu’elle a résidé aux USA. A Miami, plus précisément, où elle se consacre à son nouveau salon de beauté, question de panser ses souffrances.
Oublier ces moments douloureux, est un exercice difficile pour Rachelle qui ne peut s’empêcher de penser aux personnes devenues handicapées après le séisme du 12 janvier. Elle gagne relativement bien sa vie aux USA, mais porte Haïti dans son cœur.
Rachelle figure parmi les dizaines de milliers de rescapés du séisme du 12 janvier 2010. Cette femme courageuse mène aujourd’hui une vie normale aux USA, grâce au soutien de sa famille. Toutes les victimes n’ont pas eu cette chance. Elles sont nombreuses à subir les conséquences de cette catastrophe, trois ans après.
Trois ans après, Rachelle se souvient encore du sinistre alors qu’elle a résidé aux USA. A Miami, plus précisément, où elle se consacre à son nouveau salon de beauté, question de panser ses souffrances.
Oublier ces moments douloureux, est un exercice difficile pour Rachelle qui ne peut s’empêcher de penser aux personnes devenues handicapées après le séisme du 12 janvier. Elle gagne relativement bien sa vie aux USA, mais porte Haïti dans son cœur.
Rachelle figure parmi les dizaines de milliers de rescapés du séisme du 12 janvier 2010. Cette femme courageuse mène aujourd’hui une vie normale aux USA, grâce au soutien de sa famille. Toutes les victimes n’ont pas eu cette chance. Elles sont nombreuses à subir les conséquences de cette catastrophe, trois ans après.
(Rachel est un nom d'emprunt)
Tamara Orion
Tamara Orion
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire