vendredi 27 novembre 2009

Les notions de couture

Aisance

L'aisance est ce qui nous permet de bouger dans nos vêtements.

A moins d'être ultra moulants, faits dans des textiles contenant du stretch, les vêtements ne sont pas plaqués sur le corps. Lorsqu'on confectionne un vêtement, on le fait selon les mesures du corps, auxquelles on ajoute quelques centimètres, pour l'aisance.

Décatir

Décatir consiste à donner à un tissu sa dimension définitive par l'action de la vapeur. Avant de travailler un tissu, il faut le laver et le repasser afin de s'assurer qu'il ne rétrécira pas par la suite. On appelle cette action le décatissage.

Droit-fil

Le droit fil désigne le sens de la trame d'un tissu, c'est-à-dire les fils perpendiculaires aux lisières.

Embu

Dans un assemblage, on désigne par embu l'excédent de tissu d'une pièce par rapport à l'autre. On doit répartir cet embu en montant les pièces, et il se résorbe avec la couture définitive. Par exemple, lorsqu'on monte une manche sur un corsage, la manche peut paraître trop grande au niveau de l'épaule, c'est l'embu. Bien réparti, et une fois fixé définitivement, cela donne le volume de la manche.

Lèse

La lèse est la largeur d'une étoffe, c'est-à-dire la distance entre les deux lisières.

Lisière

La lisière est le bord fini d'une pièce de tissu. La distance entre les deux lisières (lèse) détermine la largueur. Dans le commerce, on trouve des tissus de différentes largeurs, en cm : 90, 120, 140, et pour l'ameublement 240 de large.

Rentré

Le rentré correspond à la pliure d'un tissu vers l'intérieur d'un ouvrage pour former un ourlet ou une finition.

Ressource

La ressource est la quantité de tissu après la couture, entre deux pièces assemblées. Lorsqu'on taille une pièce de tissu, on laisse une marge entre l'emplacement prévu pour la couture et le bord : c'est la ressource. Généralement on compte 1,5 cm à 2 cm pour un vêtement, et 1 cm au niveau de la taille. Pour une toile (prototype de vêtement), on laisse 3 à 4 cm, afin de pouvoir agrandir le modèle si nécessaire.

· Les méthodes de couture

· Le patron, c’est le développement des formes du corps sur une surface plane. Il pose des lignes courbes sur un plan horizontal et vertical.

Il se présente sous la forme de pièces de papier représentant la forme des différentes pièces à assembler pour composer un vêtement ou de tout objet en tissu.

Les spécificités : Pour un vêtement, un patron est toujours un développement de la moitié d’un corps, du milieu devant au milieu dos.

· Il représente la surface du 1/2 corps, à laquelle on a ajouté une ampleur nécessaire à l’aisance des mouvements. On travaille un patron toujours par quart : un 1/2 devant et un 1/2 dos. On place les éléments du patron sur deux épaisseurs de tissu, plié endroit contre endroit. Vous trouverez des patrons dans le commerce généralement sous forme d’une grande feuille de papier de soie à découper selon les instructions.

· Vous pourrez l’utiliser tel quel ou le modifier pour faire un vêtement sur mesures.

Pour créer votre propre modèle, dessinez un patron

· Il vous faudra d’abord prendre vos mesures, le dessiner, le couper, puis l’ajuster en réalisant une toile.

Les mesures

· Pour faire un vêtement, il faut prendre les mesures qui s’imposent !

· Les lignes courbes du corps sont rapportées sur un patron à un plan horizontal et vertical.

o Les mesures verticales sont toutes les hauteurs du corps, tronc et membres.

o Les mesures horizontales sont les tours, les écarts, et la longueur épaule.

· Les mesures vont permettre d’adapter un patron du commerce à vos mensurations, ou de créer un patron sur mesure.

Fournitures

· 1 metre ruban de couturière

· 1 ruban fin pour marquer la taille

· Du papier

· 1 crayon pour noter les mensurations

Principe de base

· Le sujet à mesurer doit être en sous vêtements et pieds nus.

· Les mesures se prennent sur le devant, le côté et le dos, avec un mètre ruban de couturière.

· Le mètre ruban doit être plaqué sur le corps, sans le serrer.

· On mesure le corps en partant toujours de la taille.

· Pour les autres mesures, on se repère aux articulations, aux plis naturels du corps.

Instructions

· Repérez la taille en nouant un ruban fin à l'endroit où la taille est la plus fine. Le ruban doit être près du corps sans serrer la taille, de manière à ne pouvoir glisser qu’un ou deux doigts entre la taille et le ruban. Cette marge est l’aisance.

· Mesurez dans l'ordre suivant :

  1. Tour de taille, au niveau du ruban.
  2. Tour de poitrine en passant par les saillants (la pointe des seins), perpendiculaire au sol.
  3. Tour de bassin au plus fort des hanches et des fessiers.
  4. Tour des petites hanches.
  5. Hauteur du bassin, de la taille au bassin. Pour une taille femme adulte, elle mesure en moyenne 18 à 21 cm, et se situe de 4 à 5 cm au dessus de l’entrejambe.
  6. Hauteur des petites hanches, entre tour de taille et tour de petites hanches.
  7. Hauteur de poitrine, à partir de l’épaule, à la base du cou, en passant par le saillant (la pointe du sein).
  8. Ecart de poitrine, d’un saillant à l’autre.
  9. Tour de sous poitrine.
  10. Longueur taille dos, de la 7e vertèbre à la taille.
  11. Longueur taille devant, à partir de l’épaule, à la base du cou, en passant par le saillant (la pointe du sein), puis tendu jusqu’à la taille.
  12. Carrure dos, à partir de la jointure des bras.
  13. Carrure devant, au niveau des aisselles, des plis de l’articulation de l’épaule.
  14. Tour de cou, à la base du cou. Différent du tour d’encolure, plus lâche, qui passe par creux du cou.
  15. Longueur d’épaule, du tour de cou jusqu’à l’articulation de l’épaule, à la pointe de l’épaule.
  16. Longueur de bras, à prendre bras légèrement plié, de l’articulation de l’épaule au poignet.
  17. Longueur épaule au coude, à prendre bras fléchi de l’épaule à la pointe du coude.
  18. Tour de bras, au plus fort du bras.
  19. Tour d’avant bras, au plus fort de l’avant bras.
  20. Tour de poignet, à la pliure.
  21. Longueur taille à terre, de la taille au sol, sur le côté.
  22. Hauteur entrejambe, du bas de la fourche au sol.
  23. Hauteur du montant, à calculer : différence entre hauteur de l’entrejambe et la longueur latérale à terre.
  24. Hauteur taille genou, de la taille au milieu du genou, à hauteur du creux du genou.
  25. Longueur d’enfourchure (ou « fourche »), de la taille devant à la taille dos.
  26. Tour de cheville.
  27. Tour de genou, en passant par la rotule.
  28. Tour de cuisse, à environ 10 cm de l’enfourchure.

La fiche de mesures : la jupe à panneaux

La jupe droite à panneaux : croquis de présentation

1 a-La construction des panneaux

  • les valeurs d’aisance
  • la ligne de base : la longueur de la jupe
  • la ligne de taille
  • la ligne de hanches
  • la ligne d’ourlet
  • la division des mesures
  • le report des mesures sur le tracé
  • le dessin du panneau
  • les galbes de hanches
  • le patron terminé

La jupe à panneaux évasée : croquis de présentation

La jupe à panneaux évasée :

  • la copie de la base
  • la longueur de la jupe
  • le tracé de l’évasé
  • le report de l’autre côté du panneau
  • les galbes de hanches
  • le patron terminé

Exemples de jupes à godets : croquis de présentation

La jupe à godets

  • qu’est-ce qu’un godet
  • la copie de base
  • la longueur de la jupe
  • le choix de la ligne de godets
  • le tracé des godets
  • la rectification de la ligne d’ourlet
  • exemple n° 1 : godets importants sur jupe longue
  • exemple n° 2 : petits godets sur jupe courte
  • le patron terminé

La courbe de hanches

Exemple de jupes à quilles : croquis de présentation

L’incrustation de quilles entre les panneaux

  • qu’est-ce qu’une quille
  • le patron de base pour l’incrustation de quilles
  • le choix de la hauteur de la quille
  • la construction d’une quille
  • le droit fil de la quille
  • pour réduire la largeur de la quille
  • l’assemblage de la quille sur son panneau
  • l’assemblage avec le deuxième panneau

CA203croquis.jpg

Les différents patronages de jupe en images

Ceintures

· Ceinture avec boucle

· Ceinture avec gros-grain sur une jupe ou un pantalon

· Ceinture nouée

· Passant de ceinture

Ceinture avec boucle

Assez facile.

Pour que la ceinture soit assez rigide, on met un gros-grain à l’intérieur.
La longueur de la ceinture doit être égale au tour de taille + 15 cm environ.
Après avoir cousu la ceinture, on fixe la boucle et on fait les œillets.

1/ accessoires nécessaires :
- une boucle de ceinture
- un gros grain de largeur adaptée à celle de la boucle (la largeur de l’intérieur de la boucle). En longueur il faut le tour de taille + 20cm.
- Un rectangle de tissu de même longueur que le gros-grain et dont la largeur est 2 fois celle du gros-grain + 1cm.
- Des
œillets métalliques, avec l’accessoire permettant de les poser.
Choisir le diamètre et la couleur adaptés à la boucle.
A défaut d’œillets métalliques, on peut les broder, comme une
boutonnière (avis aux amateurs !).

2/ coudre la ceinture.
1ère méthode
Plier le rectangle de tissu dans le sens de la longueur, endroit à l’intérieur.
Piquer à 0,4 cm du bord : la largeur doit être celle du gros-grain + 1mm environ.
Repasser la couture ouverte.
Couper la pointe à l’extrémité du gros-grain.
Retourner la ceinture en s’aidant d’une épingle double, comme expliqué
ici (1ère méthode).
Repasser, en mettant la couture sur un bord.
Glisser le gros-grain dans la ceinture en s’aidant également d’une épingle double (comme expliqué
ici).

Former la pointe : couper le tissu à 0,5cm du gros grain, replier vers l’intérieur et coudre au point glissé.

Fermer l’autre extrémité par un surjet.
Eventuellement surpiquer. Avant de piquer, il est indispensable de bâtir tout autour pour éviter que le tissu fronce sur le gros-grain.

Ceinture avec gros-grain sur une jupe ou un pantalon

La ceinture est une bande de tissu coupée dans le droit fil.
Pour la renforcer, on place à l’intérieur un ruban rigide appelé
gros-grain.

1/ Dimensions de la ceinture
La longueur de la ceinture est égale au tour de taille de la jupe, augmenté de 2 cm pour les coutures des extrémités et de 2 à 3 cm pour le boutonnage (selon le patron).
La largeur de la bande de tissu doit être égale au double de celle du gros grain augmenté de 2 cm pour les coutures.
Par exemple :
Pour une ceinture de 4 cm de largeur et un tour de taille de 80 cm, il faut :
- 82 à 83 cm de gros grain de 4 cm.
- Une bande de tissu de 10 cm de large et 84 à 85 cm de long.

Eventuellement, la bande de tissu peut avoir une couture. Il faut alors s’arranger pour que cette couture coïncide avec une couture de la jupe. Repasser cette couture ouverte.

2/ quand poser la ceinture ?
- Après avoir assemblé les différents panneaux de la jupe et fait les
pinces, fronces ou plis.
- Après avoir préparé la fente de la
fermeture Eclair.
- Avant de faire l’ourlet (sauf pour une jupe plissée) et de poser la fermeture Eclair.

3/ coudre les extrémités de la ceinture
En général, la ceinture dépasse de 2 à 3 cm sur le côté gauche (quand la jupe est portée) pour le
boutonnage.
Replier la bande de la ceinture endroit contre endroit, en superposant les grands côtés de la bande de tissu.
Epingler les extrémités selon les indications du patron, soit, en général :
- exactement au bord de la fente de la fermeture Eclair pour le côté droit,
- à 2 ou 3 cm de la fente pour le côté gauche, pour le boutonnage.

Bâtir (facultatif) et piquer.

Ceinture nouée

Facile

Couper un rectangle de tissu ayant :
- en longueur : le tour de taille + environ 60cm pour le nœud
- en largeur : deux fois la largeur souhaitée + 1cm pour la couture
Par exemple, pour un tour de taille de 80cm, et une ceinture de 5cm de large, couper un rectangle de 140cm de long et 11cm de large.

Attention ! La longueur nécessaire pour faire le noeud dépend de la largeur de la ceinture et de l'épaisseur du tissu : avant de couper, vérifier que les 60cm sont suffisants.

Il est préférable que le sens de la longueur soit parallèle à la lisière (surtout pour un tissu rayé).

1ère méthode

1/ Plier le rectangle en deux dans le sens de la longueur, l'endroit à l'intérieur.
Epingler et piquer bien droit à 0,5cm du bord.

2/ Retourner le tuyau ainsi obtenu en utilisant une épingle double.
- piquer l’épingle double sur une extrémité, en ne prenant qu’une épaisseur de tissu :

- introduire l’épingle à l’intérieur et la faire progresser le long de la ceinture, en faisant glisser le tissu vers l’intérieur :

- Continuer ainsi jusqu’à ce que l’épingle ressorte par l’autre extrémité :

Quand toute la ceinture est retournée, la repasser en plaçant la couture sur un bord.

3/ Fermer les extrémités : faire un repli vers l’intérieur et le coudre au point glissé.

Passant de ceinture

Il s’agit d’un passant purement fonctionnel, destiné à maintenir la ceinture en place sur une robe ou un manteau.
D’autres types de passants (sur ceinture de jupe ou pantalon, décoratifs, etc. ) seront expliqués dans un autre article.

La coupe
On utilise le même tissu que le vêtement, dans le
droit-fil, parallèle à la lisière.
Pour chaque passant, couper un rectangle ayant :
- en longueur (parallèle à la lisière) : la largeur de la ceinture + 3cm. Soit 8cm pour une ceinture de 4cm de large.
- en largeur : deux fois la largeur du passant + 1cm. Soit 3 cm pour un passant de 1cm de large.

Préparation du passant
~~1ère méthode : procéder comme pour une
ceinture nouée :
- Plier le rectangle en deux, endroit vers l’intérieur.
- Piquer à 0,5cm du bord.
- Retourner.
- Repasser en mettant la couture au milieu.
~~2ème méthode : si le passant est très étroit, il n’est pas facile de le retourner. On peut alors procéder de la façon suivante :
- Poser le rectangle sur la table, envers vers le haut.
- Sur toute la longueur, faire un repli de 0,5cm de chaque côté. Le marquer au fer ou avec l’ongle.

- Replier en deux, en décalant légèrement un bord par rapport à l’autre :

Coudre au point glissé.

Aux extrémités on peut :

-
surfiler (c’est préférable si le tissu est épais)
- faire un rentré et le coudre au
point glissé (c’est préférable si le tissu s’effiloche beaucoup).

Les corsages en images avec leçons à l’appui.

Patron Bustier

Pour un modèle basique (bustier droit taille empire, jupe évasée et couture sur le côté) tu prends les mesures suivantes:

*tour de poitrine (mesure 1)

*tour de dos (juste sous les seins) (mesure 2)

*et la distance entre ces derniers (mesure 3)

Mesure aussi, éventuellement, la largeur souhaitée du bustier.

tu traces 2 rectangles dont la longueur sera de la moitié de mesure 1.

trace ensuite une trapèze dont la partie la plus large equivaut à 1 fois 1/2 à la partie la plus petite (mesure 2).

Une fois que tu as tes tracés précis, reproduis les sur l'envers du tissus. (à savoir 2 trapèzes, et 4 rectangles).

Trace ensuite, à même le tissus une marge d'environ 1,5 cm (pour les coutures) sur les rectangles ainsi que sur les cotés et le haut (partie la moins large) des trapèzes. Pour le bas de ceux ci laisse une marge de facilement 3 à 4 cm pour faire un ourlet bien propre (et te laisser une petite marge d'erreur quant’ à la longueur).

Découpe tes formes.

Sur deux des rectangle découpe deux petites fentes dont la longueur est de mesure 3.

Tu peux désormais assembler tes formes.

Je suppose que je n'ai pas besoin d28e te préciser qu'il faut coudre le tissus à l'envers en suivant tes tracés.

Pour le bustier commence par assemble les rectangles par paires; les entiers ensemble, les fendus ensembles. Pour te faciliter la couture, replis les marges du haut et du bas vers intérieur (laisse les cotés libres pour l'assemblage final) à l'aide d'un fer à repasser et couds les bords ensemble sur l'endroit du tissus. Ne coud que le haut des rectangles ensemble.

Commence l'assemblage avec la jupe. D'abord le dos du bustier (les rectangles non fendus) avec un trapèze. (Le haut du trapèze entre les deux rectangles, tu couds tout ensemble)

Pour l'autre paire de rectangles, coud un coté jusqu'à 50 mm de la fente, Puis l'autre jusqu'à 50 mm de la 2nde. Replis les bords des fentes vers l'intérieur (un coup de fer pour les tenir) et coud les à la partie du milieu (bord dessus à l'extérieur, partie du milieu à l'intérieur), puis fini d'assemble à la jupe.

Ensuite assemble le dos et la face de ta future robe et coud une fermeture éclair sur le coté (gauche de préférence, si tu es droitière et inversement si tu es gauchère, tu peineras moins à l'ouvrir et à la fermer).

Pour les robes on procédera de la même manière

Les cols


Qu'est-ce que le col Claudine ?
Le col Claudine est un col type chemise avec bouton et à petit rabat arrondi. Il est l'image même du col de la blouse d'écolière. Il est donc excellent pour les tendances rétros et plutôt sages.

D'où vient ce nom ?
Le col Claudine a une histoire littéraire. En effet, ce nom est issu de la série de romans Les Claudine, écrits par la célèbre écrivain Colette.
Le col Claudine est apparu à la sortie du premier ouvrage, nommé Claudine à l'école.

Col rond ou col Claudine


Le col Claudine évoque l’héroïne de Colette : c’était le col de la blouse d’écolière par excellence, avant que le T-shirt conquière ses droits.

Le col est formé de deux pièces de tissus identiques (le dessus et le dessous), entre lesquels on intercale une triplure, thermocollante ou non.

1/ la coupe
- Couper le col en deux épaisseurs, selon les indications du
patron.
- Couper exactement la même pièce dans la triplure.
- Dessiner sur la triplure le contour du col et les repères de montage du patron.
Si la triplure est thermocollante, la coller contre l’envers du dessus.
Couper un
biais de 2cm de large environ et aussi long que l'encolure.
2/ l’assemblage du col
- placer le dessous et le dessus, endroit contre endroit,
- poser la triplure sur le dessus (si elle n’est pas thermocollée).
Epingler et
bâtir.
Piquer le long du contour extérieur, en laissant ouvert le côté qui sera fixé à l’encolure.
Cranter.
Si le col est pointu, couper la pointe (comme pour un
col simple).

Retourner le col et repasser.

Si on le souhaite, faire une surpiqûre au bord du col :
- Bâtir tout autour le long de la couture déjà faite (indispensable).
- Piquer sur l’endroit à quelques mm du bord.

3/ le montage du col
Mettre le vêtement sur l’endroit.
Poser le col sur le vêtement en faisant coïncider les repères de montage et en particulier le milieu et les extrémités du col.
Epingler en plaçant les épingles perpendiculairement au contour.

Aux extrémités du col, replier le bord du vêtement par-dessus le col, en laissant la largeur nécessaire pour le boutonnage.

Poser le biais tout autour de l’encolure en commençant par le milieu du dos. Le biais s’arrête au milieu du repli de boutonnage..

Epingler, bâtir.
Piquer.
Cranter.
Ecraser la couture au fer.
Replier le biais de façon à envelopper les bords de la couture de montage.
Coudre au
point d’ourlet : les points seront cachés par le col.

Qu'est-ce que le col officier ?
Le col officier est un petit col droit sans rabat qui borde l'encolure des vestes d'officiers.

Egalement en Automne Hiver 2007-2008, Balenciaga a opté pour le col officier, très utilisé en mode pour les vestes militaires.

Col officier/dessin a l’appui

Un col officier qui borde l'encolure des vestes d'officiers (et d'autres uniformes) ressemble à un pied de col, sans col.
Les deux extrémités du col se rejoignent, sans se superposer, donc sans boutonnage :

1/ la coupe
- couper le col en deux épaisseurs, selon les indications du patron.
- Couper exactement la même pièce dans la triplure.
- Dessiner sur la triplure le contour du col et les repères de montage du patron.
Si la triplure est thermocollante, la coller sur l’envers du dessus du col (c’est-à-dire la partie qu’on verra).

2/ l’assemblage du col :
- placer le dessous et le dessus, endroit contre endroit,
- poser la triplure sur le dessus (si elle n’est pas thermocollée).
Epingler et
bâtir.
- Piquer le long du contour extérieur, en laissant ouvert le côté qui sera fixé à l’encolure.

(Mes photos ne montrent que la moitié du col)

Cranter, Retourner et repasser :

3/ Montage du col.
En principe, avant de monter le col, il faut fermer la partie de l’encolure qui dépasse du col, entre le bord du chemisier et la ligne correspondant aux boutons et boutonnières. (Voir le montage du
col plat).
Ici, j’ai choisi de le faire plus tard.

Mettre le vêtement sur l’endroit.
Poser le col sur le vêtement, dessus du col sur endroit du vêtement, en faisant coïncider les repères de montage et en particulier :
- les milieux du col et du dos
- les bords du col avec les lignes de boutonnage du devant.

Epingler le dessus du col et la triplure sur le vêtement. Bâtir.

Piquer et cranter.

Plier la bande de boutonnage et faire un rentré au ras du col. Le coudre à points glissés.

Sur l’envers, faire un rentré sur le col et le coudre au vêtement au point d’ourlet sur la piqûre de montage, en prenant le repli de boutonnage du vêtement.

Qu'est-ce que le col Mao ?
Le col Mao est un petit col droit avec des boutons sur le devant et dont le milieu monte sur le cou. Il est donc sans rabat.

D'où vient ce nom ?
Le col Mao fait penser à un col de tenue typiquement chinoise. La raison ? Mao est issu de Mao Zedong qui arborait souvent des tenues avec un col pareil.

Qu'est que le col cravate ?
Le col cravate est un col féminin composé de deux pans de tissus à nouer (qui rappellent le principe de la cravate). Selon le noeud que vous faites, les pans se laissent pendre ou forment un ornement à la base du cou.

Col cravate

Cols

Difficulté : moyenne.

Le col est une bande rectangulaire, fixée à l’encolure et assez longue pour faire un nœud.

1/ préparer le col
La longueur du col dépend du type de nœud que l’on veut faire. Il est prudent de faire un essai avec une chute de tissu. Dans mon exemple, je réserve 30cm de chaque côté pour faire le nœud.
Couper un rectangle en
biais ayant :
- en largeur : deux fois la largeur de cravate souhaitée + 1cm pour les coutures
- en longueur : celle de l’encolure + 60cm environ pour le nœud.

Sur le vêtement, le col sera cousu entre deux points A et B. Il faut laisser un espace suffisant entre A et B (sur le devant) pour avoir la place de faire le nœud.

Marquer ces points et le milieu de l’encolure.
Mesurer sur le vêtement la longueur de l’encolure (où sera fixé le col) entre A et B.
Plier le rectangle dans le sens de la longueur, endroit à l’intérieur.
Epingler.
Marquer le milieu M du col et reporter la longueur d’encolure, symétriquement par rapport au milieu : marquer les points A1 et B1.
Piquer la bande de tissu en laissant A1-B1 ouvert.
Retourner les deux extrémités. (pour la façon de procéder, voir la 2ème méthode dans (
ceinture nouée )

Repasser.

2 / coudre la bande de boutonnage
Sur les devants du vêtement :
- Repérer le point P correspondant à la limite du devant.
- plier le bord du devant en P vers l’endroit
- faire un repli en A (exactement là où s’arrêtera le col)
- piquer à 0,5cm du bord
- retourner la bande vers l’envers.

3/ fixer le col
Mettre milieu de l’encolure avec le milieu M du col.
Epingler une seule épaisseur du col sur le vêtement, de A à B.
Bâtir (indispensable).
Piquer à 0,5cm du bord.
Cranter. Le vêtement sur l’endroit.
Poser l’endroit du col sur l’endroit du vêtement en faisant correspondre

Mettre le vêtement sur l’envers.
Faire un repli de 0,5cm sur le bord du col. L’épingler le long de l’encolure.
Coudre au
point glissé exactement sur la piqûre précédente.

Qu'est-ce que le col tailleur ?
Le col tailleur est un col pourvu d’un montant et d’un tombant comme de nombreuses vestes de tailleur.


Difficile.

La méthode exposée ici convient pour un chemisier ou une robe. On procède différemment pour une veste ou un manteau (et c’est plus difficile).

1/ couper les différentes parties du col :
- le dessus en un seul morceau et dans le droit fil
- le dessous en deux morceaux identiques et en biais (à vrai dire, pour un chemisier, le biais ne me paraît pas indispensable).
- la triplure identique au dessus.



2/ préparer les parements des
revers.
Couper les deux
parements identiques et, éventuellement, la triplure.
En principe, le parement est aussi long que le corsage.
Appliquer éventuellement la triplure sur l’envers du parement.
Faire un
surjet ou un petit ourlet sur le bord du parement qui ne sera pas cousu au devant. S’il y a une triplure, la prendre dans le surjet ou l’ourlet.

3/ préparer le col
~ faire la couture de milieu MN : assembler les deux moitiés du dessous de col, endroit contre endroit.
Epingler, bâtir et piquer.
Repasser la
couture ouverte .

~ Assembler le dessus, le dessous et la triplure :
Poser sur la table :
- le dessous de col, envers vers table
- le dessus de col, endroit contre le dessous de col
- la triplure

Epingler sur trois côtés en laissant ouvert le côté qui sera fixé au vêtement.
Bâtir et piquer.
Cranter, couper les angles en biais
Retourner et repasser.

4/ poser les parements sur les revers
Sur chaque devant,
- poser l’endroit du revers contre l’endroit du devant, puis éventuellement la triplure (il n’y en a pas sur la photo).
- repérer le point P où s’arrêtera le col.
Epingler, bâtir, piquer jusqu’au point P

Cranter, couper les coins en biais.

Retourner : l’endroit du parement se trouve sur l’envers du vêtement.

Si le parement est plus court que le corsage, il faut le fixer en bas comme expliqué pour le col châle :
- replier le devant dans le prolongement du parement
- faire un rentré sur le bas du parement
- coudre ce rentré sur le repli du devant au
point glissé.

5/ poser le col
Commencer par le dessus de col :
- appliquer l’endroit du dessus du col contre l’envers du vêtement.
- épingler le dessus de col et la triplure sur le vêtement.
- cranter au point exact où s’arrête le col (c’est le point P du §3) pour bien dégager le bord du vêtement et du parement entre P et la couture d’épaule.

Bâtir, piquer.
Cranter

- appliquer le dessous de col contre l’endroit du vêtement.
- faire un rentré et le coudre au point glissé sur la piqûre précédente.
Repasser,
Cols

Cols Tenis

Le col est constitué d’un col plat et d’un « pied de col».
Le pied de col est formé de deux bandes de tissus identiques (le dessus et le dessous), coupées dans le
droit-fil, entre lesquelles on intercale une triplure, thermocollante ou non. Un côté est cousu au col, l’autre, le plus long, est cousu à l’encolure, jusqu’au bord de la bande de boutonnage.

1/ Couper et coudre le col comme expliqué aux points 1/ et 2/ du billet sur le col plat.
Eventuellement, surpiquer tout autour.

2/ couper le pied de col
- couper le pied de col en deux épaisseurs, selon les indications du
patron.
- couper exactement la même pièce dans la triplure.
Si la triplure est thermocollante, la coller contre l’envers du dessus.
- dessiner sur la triplure le contour et les repères de montage du patron, côté col et côté encolure.

3/ assembler le col et le pied de col
Sur la table poser dans l'ordre :
- le dessous de pied de col, envers contre la table,
- le col, envers contre la table,
- le dessus du pied de col, endroit contre le col
- la triplure
Faire coïncider les repères de montage pour le milieu et les extrémités du col.
Epingler et
bâtir.

Piquer le long du col et des extrémités arrondies.
Cranter.
Retourner le pied de col et repasser les coutures de chaque côté du col.

4/ monter le col sur la chemise
Mettre le vêtement sur l’endroit.
Faire le repli (ou la patte) pour la bande de boutonnage.
Poser le col sur le vêtement, envers du col contre endroit du vêtement, en faisant coïncider les repères de montage et en particulier :
- les milieux du col et du dos
- les bords du pied de col avec les bords du devant.
Epingler le dessous du pied de col et la triplure (si elle n’est pas thermocollante) sur le vêtement. Bâtir.

Piquer.
Cranter.
Faire un rentré sur le bord du pied de col et le coudre au vêtement au
point d’ourlet, sur la piqûre de montage.

Si on veut, on peut surpiquer le pied de col : cela lui donne plus de raideur.

Col châle

Cols

Difficulté : moyenne à condition d'avoir un vrai patron.

La coupe
Le col châle se compose d’un dessous de col (pièce n°4) et d’un dessus de col (pièce n°3).
Le milieu du devant du vêtement a une forme très légèrement arrondie (pièce n°1).
Plier le tissu en deux, parallèlement à la
lisière, endroit à l’intérieur.
Disposer les pièces comme sur la photo ci-dessous en respectant le sens du droit fil indiqué par les flèches.
Couper.

La triplure est appliquée contre le dessus du col.
Dans la pliée en deux, couper le dessus de col (pièce n°3).

Préparer le dessous de col.
Epingler endroit contre endroit les deux moitiés du dessous de col et piquer la couture OS.

Préparer le dessus de col.
Poser sur la table :
- la triplure d’une moitié de col
- une moitié de col, envers contre la triplure
- l’autre moitié de col, envers vers le haut
- la triplure de l’autre moitié de col
Epingler le long de OS, bâtir et piquer.
Repasser les
coutures ouvertes du dessous et du dessus de col.

Assembler le dessous de col et le vêtement
- Placer la ligne AOA du col contre l’encolure, endroit du col contre endroit du vêtement, en faisant correspondre le milieu du col (O) et le milieu du dos.
Les pointes A du col doivent arriver exactement au bord des devants.
S’il y a un décalage, il faut resserrer ou distendre un peu le vêtement ou le col.
- Epingler le dessous de col sur le vêtement.
- Bâtir (indispensable) et piquer.

- Cranter.
- Repasser la couture
fermée vers le col dans le dos et ouverte sur le devant.

Assembler le dessus de col et le vêtement
- Placer le dessus de col sur le dessous de col, endroit contre endroit, en faisant correspondre les milieux.
Le bord du dessus de col épouse la forme du bord du dessous de col et du bord du devant.
- Epingler, bâtir et piquer.
- Cranter.

Finitions
- Retourner le col.
- Plier le devant dans le prolongement du bord du col.
- Faire un rentré le long du col et aux extrémités.
- Coudre le rentré au
point glissé.
- Repasser

Décolleté et encolure sans col

Cols

On procède comme pour les emmanchures sans manche, en cousant un parement sur le bord de l’encolure.
Un parement est une pièce de tissu qui a exactement la même forme que la pièce à border. Il s’adapte donc parfaitement bien au contour et permet une bordure invisible sur l’endroit.
On peut utiliser le même tissu que le vêtement ou de la doublure (si le tissu est épais).


1/ couper les différentes parties du parement : selon la forme de l’encolure, le devant ou le dos peut être en deux parties.

2/ assembler le parement par les coutures d’épaule.
Attention : il faut que ces coutures soient placées exactement comme celles du vêtement, au millimètre près.

Repasser les coutures ouvertes .

3/ Mettre le vêtement sur l’endroit et le parement sur l’envers.
Replier vers l’endroit la bande de boutonnage du vêtement.
Appliquer le parement autour de l’encolure du vêtement, bord contre bord, endroit contre endroit, en faisant coïncider les coutures d’épaule. Le parement vient par-dessus le repli de boutonnage.
Epingler et
bâtir.
Piquer.
Cranter.

4/ retourner le parement vers l’intérieur et repasser la couture.
Coudre le parement sur le vêtement :
- Soit avec quelques points sur la couture d’épaule et la bande de boutonnage, et quelques
points de chausson, aussi discret que possible pour être invisible sur l’endroit du vêtement.

Soit par une surpiqûre en bordure de l’encolure. Dans ce cas, il faut surfiler le bord du parement.

Les manches.

Manches

Modifier la longueur d'une manche n'est pas une opération compliquée. En modifier la largeur est toutefois plus complexe, et nécessite une modification des bords et du corps de la manche.

Lorsque vous mesurez un patron à modifier, ne compter pas les ressources, mais allouez au moins 3 cm d'ampleur sur la largeur. Une modification de 1 cm ou moins sur la largeur peut s'exécuter lors de l'essayage; sinon, exécuter-la sur le patron. Si la modification excède 2 cm, modifiez à deux endroits, en ajoutant la moitié de la mesure de chaque côté.

Épinglez d'abord la mesure à reprendre, puis assurez-vous qu'elle est exacte avant de fixer la pièce à un carré de papier. Après avoir modifié la pièce, dessinez de nouveau la ligne de coupe.

Pour rallonger une manche, coupez le patron à la ligne de modification. Agrandissez le patron de la mesure requise et fixez-le à un morceau de papier. Dans le cas d'une manche avec pince au coude, ajustez au dessus et au dessous. Assurez-vous que la pince est toujours au niveau du coude, et que le droit fil est en position. Dessinez de nouvelles lignes de coupe, de façon à ce qu'elles rejoignent les lignes existantes.

Pour raccourcir une manche, faites un rempli sur la ligne de modification (voir pour allonger). Le rempli plié devrait mesurer la moitié de la largeur à reprendre. Sur une manche ajustée, modifiez à deux endroits.

Pour élargir le haut de la manche, ouvrez le patron jusqu'aux lignes de couture seulement. Ouvrez au centre et croisez les bords horizontaux pour garder le patron à plat. Dessinez le droit- fil.

Manches emmanchures tombante

Modification des patrons

Pour une emmanchure qui baîlle au devant, faites les modifications nécessaires avant de tailler le tissu. sinon, il faudra probablement ajouter une pince à l'emmanchure , ce qui risque d'être assez disgracieux.

Enlever l'excédent en repliant le patron tel que montyré. Coupez au centre de la pince, ouvrez-la pour que le patron soit bien à plat. Faites la pince sur les lignes originales. Modifiez la tête de manche devant comme à l'étape deux de la page précédente

Une emmanchure tombante est un problème relié aux épaules étroites; le bord de l'emmanchure tombe sous l'épaule faisant en sorte que la manche se trouve sous la ligne de l'épaule.

Retracez la ligne de l'épaule sur le bord de l'emmanchure et dessinez la ligne de coupe au devant et au dos en allant se rétrécissant jusqu'à la ligne originale sous le bras. Montez les manches.

pour une emmanchure trop basse, il faut relever la courbe du dessous du bras. Dessinez sur les pièces devant et dos de nouvelles lignes de couture pour élever la courbe du dessous su bras.

Pour une emmanchure trop haute, il faut abaissez la courbe sous le bras, en dessinant, sur les pièces devant et dos, de nouvelles lignes de couture. Abaissez d'autant la courbe de la manche ou de la parementure, sous le bras.

Emmanchures

Normalement vous n'avez pas de modifications importantes à faire sur un patron du commerce (acheté), si vous, vous êtes procurée la taille voulu, ou sur un patron toutes tailles si vous, vous conformez aux lignes de coupe indiquées Cependant, les silhouettes varient d'une personne à l'autre; voilà pourquoi il est parfois nécessaire de faire certains ajustements avant de couper le tissu. Il est rare que l'on doive modifier les emmanchures mais l'ajustement de ces dernières étant très importante, voici quelques informations de base sur la manière de procéder si vous devez modifier le patron

Il est beaucoup plus facile de modifier un patron qu'un vêtement fini. Ce principe de base devrait vous guider au moment d'entreprendre la confection d'un vêtement.

Examinez attentivement le modèle du vêtement. S'agit-il d'un vêtement amincissant, bien ajusté ou, au contraire, d'un vêtement ample et loin du corps? Dans ce dernier cas, un patron sans pinces peut sembler énorme si les mesures sont prises à plat. D'autre part, le patron d'une jupe étroite sera beaucoup plus près de vos propres mensurations. N'oubliez pas également qu'une ressource est prévue pour l;'ampleur. Toute modification des manches devra être reportée à l'emmanchure.

Vous avez besoin de peu de chose pour modifier un patron; du papier ordinaire, des épingles, un crayon et une règle. Une courbe française est aussi utile pour dessiner de nouveau les lignes des emmanchures et des encolures.

Une emmanchure qui baîlle au dos, est un problème fréquent des robes sans manches; il faut alors modifier également la parmenture. par contre, pour une robe avec manches, faire les modifications comme ci-dessous

Modifiez la couture d'épaule au dos du corsage, en allant se rétrécissant jusqu'à la couture original. Faites une nervure en fuseau sur les manches de la moitié de la larguer enlevée à l'épaule

Les differentes sortes de Manches

Manche ballon

· Manche raglan

· Monter les manches

· Monter les manches (2ème méthode)

· Poignet de chemise ou chemisier

· emmanchure sans manche

· empiècement

Manche ballon

La manche ballon est une manche courte, froncée en haut et en bas.
Elle est bordée par un bracelet.

La largeur de la manche est au moins le double de celle du bracelet.
La forme arrondie du bas de la manche contribue à l’effet ballon.

Je propose deux méthodes.

1ère méthode : la plus simple
1/ Passer un
fil de fronce en bas de la manche.

2/ Répartir les fronces de la manche pour l’ajuster au bracelet, en évitant de mettre des fronces sous le bras.
Sur l’endroit de la manche, épingler le bracelet, bord contre bord et endroit du bracelet contre endroit de la manche.

Bâtir et Piquer.

3/ Epingler et piquer la couture de la manche et du bracelet :

4/ Replier le bracelet vers l’envers, faire un rentré et le coudre au point d’ourlet.

5/ passer un fil de fronce sur le haut de la manche.
Monter la manche comme expliqué
ici.

Manche raglan

L’emmanchure d’une manche raglan monte jusqu’à l’encolure.
Ce type de manche a sans doute été créé pour le
Baron Raglan amputé d’un bras après la bataille de Waterloo : avec une emmanchure plus large, le vêtement est plus facile à enfiler. C’est idéal pour un manteau. Même si on n'est pas manchot.

La manche est en deux parties (dos et devant). Parfois, elle est en un seul morceau, avec une pince sur l’épaule.

L'emmanchure sur le devant et le dos du vêtement a la forme suivante :

Pour toutes les coutures :
- si le tissu est épais (manteau), on repasse les
coutures ouvertes
et on les
crante.
- si le tissu est fin (chemisier), on les repasse fermées et on les
surfile.

Il y a plusieurs méthodes pour monter une manche raglan, selon l'ordre dans lequel on fait les coutures. Voici ma préférée :

1/ Faire la couture de la manche (épaule et son prolongement).
Placer les deux pièces endroit contre endroit. Epingler, bâtir et piquer.
Si la manche est d’une seule pièce, piquer la pince d’épaule.

2/ assembler le dos de la manche et le dos du vêtement.

Monter les manches

Avant de monter les manches, il faut :
- assembler le devant et le dos du vêtement : faire les coutures d’épaule et de coté et les
surfiler.
- fermer les manches et les surfiler.
Repasser les coutures.

Le haut de la manche est arrondi au sommet (à l’épaule) et incurvé de chaque côté (sous le bras). La manche, comme le vêtement, est plus échancrée devant que dans le dos.

Mettre la manche sur l’endroit et le vêtement sur l’envers.
Glisser la manche dans l’emmanchure du vêtement, en mettant la couture de la manche contre la couture de côté.
Faire correspondre les repères de la manche et du vêtement relevés sur le
patron. En principe, le droit fil de la manche est décalé de 1cm vers l'avant de la couture de l'épaule.

En général, le bord de la manche est plus grand que l’emmanchure : on résorbe l’ampleur avec des fronces ou des petits plis que l’on répartit sur la manche en évitant le dessous de bras.
S'il y a peu d'excès d'ampleur, on passe un fil de fronce qui resserre le tissu de la manche, sans vraiment le froncer. C'est un "fil de soutien".
Epingler et
bâtir.
Refaire la même opération avec l’autre manche.

Monter les manches (2ème méthode)

La méthode décrite ici convient bien pour une manche sans fronces. C’est d’ailleurs ainsi que sont montées les chemises d’homme.
C’est aussi la méthode utilisée pour le
kimono.

On monte la manche après avoir fait les coutures d’épaule, mais (contrairement à la 1ère méthode) avant de faire les coutures de côté et de fermer les manches

Couture de l’emmanchure (BHB’)
Poser le haut de la manche contre l’emmanchure du vêtement :
- endroit de la manche contre endroit du vêtement
- en faisant correspondre les repères de la manche et du vêtement relevés sur le patron.
Epingler en commençant par les extrémités B et B’ et bâtir.
Piquer et surfiler.

Poignet de chemise ou chemisier

Le poignet de chemise est formé de deux pièces de tissus identiques (le dessus et le dessous), entre lesquels on intercale une triplure fine, thermocollante ou non.

Comme on fait deux poignets, tout ce que j’expose ci-dessous doit être fait deux fois.

1/ coudre le poignet
Couper les deux pièces (le dessus et le dessous) selon le patron.
Couper dans la triplure une pièce identique au dessus et y reporter le contour et les
repères du patron.
Si la triplure est thermocollante, la coller contre l’envers du dessus.

Assembler les trois pièces de la façon suivante :
- placer le dessous et le dessus, endroit contre endroit,
- poser la triplure sur le dessus (si elle n’est pas thermocollée).

Epingler,
bâtir et piquer le long du tracé sur trois côtés : on laisse ouvert le côté qui sera fixé à la manche.
Cranter.

Retourner et repasser.

Emmanchure sans manche

Les parements sont des bandes de tissu de 5 cm de large environ et qui ont exactement la même forme que la pièce à border. Ils s’adaptent donc parfaitement bien au contour et permettent de faire une bordure invisible sur l’endroit.

On peut utiliser le même tissu que le vêtement ou de la doublure (surtout si le tissu est épais).

Comme pour monter les manches, il faut faire les deux emmanchures en même temps : chaque étape doit être faite pour le côté gauche et le côté droit avant de passer à la suivante.

1/ couper les deux parties du parement : le devant et le dos (soit 4 pièces pour les deux emmanchures).

2/ assembler le parement par les coutures d’épaule et de côté.
Attention : il faut que ces coutures puissent se superposer comme celles du vêtement, au millimètre près.

Repasser les coutures ouvertes.

3/ Mettre le vêtement sur l’endroit et le parement sur l’envers.
Appliquer le parement sur le vêtement en faisant coïncider les coutures, bord contre bord, endroit contre endroit.
Epingler et
Bâtir.

Piquer : utiliser le bras libre de la machine si l’emmanchure est assez large, sinon placer le vêtement comme sur la photo ci-dessous.

Cranter.


4/ retourner le parement vers l’intérieur et le fixer au vêtement par un point de
chausson, aussi discret que possible pour être invisible sur l’endroit du vêtement.

Les Differentes Poches

Poche appliquée

· Poche de côté de jupe ou pantalon

· Poche passepoilée

· Poche à revers vers le haut

· Poche appliquée


On l’appelle aussi poche plaquée. C’est la plus simple à réaliser.

1/ Repérer sur le vêtement l’emplacement de la poche.


2/ Couper la poche selon la forme souhaitée, en ajoutant
- en largeur : 1cm de chaque côté pour les coutures
- en hauteur : la hauteur du revers et 1cm en haut et en bas pour les coutures

Par exemple, pour une poche rectangulaire de 10cm de haut, 7cm de large et avec un revers de 3cm, il faut un rectangle de 15cm de hauteur (10 + 3 + 2) et 9cm de large.

3/ préparer le revers
Le revers borde le haut de la poche.
Faire un 1er repli de 1cm puis un second de la hauteur souhaitée (par exemple 3cm). Si le tissu est réversible, on peut faire ces replis vers l’extérieur, comme sur la photo. Sinon, on les fait vers l’intérieur de la poche.

Poche de côté de jupe ou pantalon

La fente de la poche est en diagonale, prise entre la couture de côté et la ceinture.
Elle peut être droite ou arrondie : le principe est le même.
On fait ce type de poche avant d’assembler le devant et le dos du vêtement et, a fortiori, avant de poser la ceinture.

Pour faciliter l'explication, j'ai choisi de faire la poche sur le côté gauche quand on regarde le vêtement. L'autre est évidemment symétrique.

Il y a 3 parties :
- à droite de la fente : pièce A qui est aussi le devant du vêtement,
- à gauche de la fente de la poche : pièce B qui forme aussi la face inférieure du fond de poche,
- à droite de la fente, à l’intérieur : pièce C qui forme la face supérieure du fond de poche. En général, cette pièce est coupée dans de la doublure.

1/ préparer le bord droit de la fente
Appliquer la pièce C contre la pièce A, endroit contre endroit, en faisant correspondre les points a et b.

Epingler, bâtir et piquer.
Cranter si la fente est arrondie.
Retourner pour faire passer C sur l’envers de A.
Repasser la couture.

Bâtir à 2mm du bord et surpiquer sur l’endroit.

Poche passepoilée

La poche est glissée dans une fente bordée d’un passepoil.
Pour simplifier, j’ai choisi comme exemple une poche horizontale dont le fond est rectangulaire, mais on peut par la même méthode faire une poche verticale ou en biais avec une forme arrondie.

1/ préparer le fond de poche
Dans le même tissu que le vêtement ou dans de la doublure, couper deux rectangles :
1er rectangle :
- de largeur égale à la longueur de la fente + 2cm pour les coutures
- de longueur égale à la profondeur de la poche + 2cm pour les coutures
2nd rectangle (dont on pourra apercevoir une partie par le fente de la poche)
- de même largeur que le 1er
- de longueur égale à la profondeur de la poche + la largeur des deux passepoils + 2cm

2/ faire la fente passepoilée.
Déterminer sur le vêtement l’emplacement de la fente de la poche.
Couper un rectangle en biais ayant :
- en longueur : celle de la fente plus 5cm
- en largeur : 10cm environ.
Faire les étapes 3 à 5 de la boutonnière passepoilée expliquées
ici.

Sur l’envers, fixer le passepoil par une couture à la main au point arrière exactement sur la couture faite à l’étape 3. Cette couture dolt être invisible sur l’endroit.

Poche à revers vers le haut

Difficile
Le revers est rabattu vers le haut pour une poche de gilet, de manteau ou la poche de poitrine de veste.

1/ préparer le revers
On procède comme pour un
poignet de chemise.
Selon l’effet recherché, le revers peut être dans le même tissu que le vêtement ou dans un tissu assorti. En général, il est coupé dans le même sens que le vêtement (droit fil). Mais on peut le couper dans le sens perpendiculaire, par exemple pour un tissu à rayures.

Couper deux rectangles de tissu ayant :
- en longueur : la longueur de la fente de la poche + 2 cm pour les coutures
- en largeur : deux fois la hauteur du rabat + 2 cm pour les coutures.
Couper un rectangle identique dans la triplure.

Poser sur la table :
- un rectangle de tissu, envers contre la table
- l’autre rectangle de tissu, envers vers le haut
- le rectangle de triplure.

Epingler
sur 3 côtés, bâtir et piquer.
Retourner et repasser les coutures.

2/ préparer la fente
Tracer l’emplacement de la fente sur le vêtement avec un fil de bâti ou un trait de crayon.

Si le tissu est mou, ou la fente en biais, il faut la renforcer. Couper dans une doublure fine un rectangle de doublure mesurant :
- en longueur : la longueur de la fente + 6cm
- en largeur : environ 6cm.
Appliquer ce rectangle sur l’emplacement de la fente sur l’envers et le fixer par un fil de bâti tout autour.

Poche à revers vers le haut

Le revers est rabattu vers le haut pour une poche de gilet, de manteau ou la poche de poitrine de veste.

1/ préparer le revers
On procède comme pour un
poignet de chemise.
Selon l’effet recherché, le revers peut être dans le même tissu que le vêtement ou dans un tissu assorti. En général, il est coupé dans le même sens que le vêtement (droit fil). Mais on peut le couper dans le sens perpendiculaire, par exemple pour un tissu à rayures.

Couper deux rectangles de tissu ayant :
- en longueur : la longueur de la fente de la poche + 2 cm pour les coutures
- en largeur : deux fois la hauteur du rabat + 2 cm pour les coutures.
Couper un rectangle identique dans la triplure.

Poser sur la table :
- un rectangle de tissu, envers contre la table
- l’autre rectangle de tissu, envers vers le haut
- le rectangle de triplure.

Epingler
sur 3 côtés, bâtir et piquer.
Retourner et repasser les coutures.

2/ préparer la fente
Tracer l’emplacement de la fente sur le vêtement avec un fil de bâti ou un trait de crayon.

Si le tissu est mou, ou la fente en biais, il faut la renforcer. Couper dans une doublure fine un rectangle de doublure mesurant :
- en longueur : la longueur de la fente + 6cm
- en largeur : environ 6cm.
Appliquer ce rectangle sur l’emplacement de la fente sur l’envers et le fixer par un fil de bâti tout autour.

3/ préparer les fonds de poche
En général, l’un des fonds de poche est en doublure et l’autre est dans le même tissu que le vêtement. Ils sont tous les deux dans le droit fil (verticale de la poche parallèle à la lisière).

Couper dans la doublure un rectangle A ayant :
- en largeur : la dimension de la fente + 2cm
- en longueur : la profondeur de la poche + 2cm

Couper dans le tissu du vêtement un rectangle B ayant :
- en largeur : la dimension de la fente + 2cm
- en longueur : la profondeur de la poche + 3cm

4/ coudre les fonds de poche sur les bords de la fente
Sur l’endroit du vêtement :
Appliquer sur le bord inférieur, le long du tracé de la fente :
- le revers préparé en 1, endroit du revers vers le vêtement, en faisant correspondre le milieu de la
fente et le milieu du rabat.
- le rectangle A en doublure, endroit contre l’endroit du vêtement.
Epingler et bâtir à petits points.

Appliquer sur le bord supérieur, le long du tracé de la fente le rectangle B, endroit contre endroit du vêtement.
Epingler et Bâtir à petit points.

Piquer les deux coutures à environ 2mm du tracé de la fente et exactement sur la longueur de la fente.
Avec des ciseaux fins, couper la fente en terminant par une fourche à chaque extrémité (comme pour une boutonnière
passepoilée).

Faire passer les fonds de poche par la fente et repasser les coutures, en orientant le revers vers le haut.
Sur l’envers :
- Surfiler les coutures.
- Consolider les deux extrémités de la fente par des
points de surjet très rapprochés.

Coudre les côtés du revers sur le vêtement par des points glissés, invisibles sur l’endroit.

5/ coudre la poche
Assembler les deux fonds de poche sur les 3 côtés.
Epingler, bâtir et piquer en présentant l’ouvrage de façon que le fond de poche soit contre la machine (comme sur la photo montrée pour une poche
passepoilée).
Surfiler.

·

· Les Arrangements

· Biais

· Biais gansé : pose pour souligner une couture

· Biais gansé : préparation

· Biais invisible sur l'endroit et faux ourlet

· Border avec un biais

· Border avec un croquet

· Border avec un volant

· Border avec un volant (suite)

· Border une encolure en V avec un biais

· Coins en onglet recto-verso

· Coins en onglet sur l'endroit seulement

· Quelle longueur de volant ?

Biais

On trouve « du biais » (du ruban en biais) tout fait en mercerie, en plusieurs largeurs et différents coloris. Les bords sont repliés de chaque côté sur toute la longueur.
S’il est en coton, il est prudent de le laver avant de l’utiliser car il risque de rétrécir.

Comment faire soi-même un ruban en biais ?1/ la coupe
Avec une règle et un crayon ou une craie tailleur, tracer des lignes parallèles, inclinées à 45° sur le droit-fil et espacées de la largeur voulue.

Couper les bandes de tissu.

2/ assembler les bandes

- les extrémités de chaque bande à assembler doivent être dans le droit-fil et parallèles (toutes dans le sens de la chaîne ou toutes dans le sens de la trame). Il faut les recouper si ce n'est pas le cas.

- assembler les deux bandes endroit contre endroit : une pointe dépasse de chaque côté pour que la couture aille exactement d’un bord à l’autre des bandes.

- Coudre au point de piqûre, ou à la machine.
- Ouvrir la couture et repasser.

- Couper les pointes qui dépassent.


Pour assembler des bandes de biais achetées toutes faites, il faut d’abord déplier les bords.

Prochain billet : comment poser un biais.

Biais gansé : pose pour souligner une couture

Le biais gansé (que l’on peut préparer soi-même) est inséré entre les deux épaisseurs de tissu.

La pose est plus facile si les bords de la couture et de la ganse sont de la même largeur. Par exemple sur la photo ci-dessous : couture à 1cm du bord et largeur du biais (sans compter la ganse) de 1cm.

Poser la 1ère épaisseur de tissu sur la table, endroit vers le haut.
Poser le biais gansé le long de la couture, la piqûre de la ganse étant exactement à l’emplacement de couture.
Epingler et bâtir.

Poser la 2ème épaisseur de tissu, envers vers le haut.
Epingler et bâtir.

Piquer le long de la ganse en utilisant le pied ganseur.

Retourner le tissu (endroits à l'extérieur) et repasser.

Biais gansé : préparation

Voir dans le lexique la définition du biais gansé.
Il faut
- de la ganse
- du biais ayant en longueur : celle de la ganse ; en largeur : le tour de la ganse + 2cm.

Poser la ganse au milieu du biais, sur l’envers.
Plier le biais en deux autour de la ganse.
Epingler. Bâtir le long de la ganse.

Piquer au ras de la ganse en utilisant le pied « ganseur » (celui qui n’a qu’un seul doigt et qu’on utilise aussi pour les fermetures Eclair).

(celui de ma machine est transparent, ce qui n'est pas très photogénique...).

Comment assembler deux biais gansé ?
Il est préférable que la longueur du biais gansé soit d’une suffisante pour éviter les raccords.
Si cela n’est pas le cas, voici comment procéder pour assembler deux morceaux de biais gansé :
- Découdre la piqûre le long de la ganse sur environ 3cm : il faut pouvoir mettre le biais à plat.
- Assembler les biais comme indiqué
ici.
- Ajuster les deux extrémités de la ganse pour qu’elles soient juste en contact, sans se superposer. Les maintenir ensemble bout à bout par quelques points.
- Replier le biais et refaire la piqûre comme indiqué précédemment.

Biais invisible sur l'endroit et faux ourlet

Biais invisible sur l’endroit
Les deux premières étapes sont les mêmes que pour un
biais « à cheval » sur le bord :
1/ Préparer le biais
Couper une ou plusieurs bandes de tissu en biais, et les
assembler.

2/ sur l’endroit de la pièce, appliquer l’endroit de la bande, au bord du contour.
Bâtir et piquer la couture.

3/ cranter le bord s’il est arrondi..
Replier complètement le biais sur l’envers. Repasser.
Faire un rentré et coudre au
point d’ourlet.

Border avec un biais
Le biais permet de border un contour arrondi, ou de faire une bordure décorative.
Souvent, les nappes rondes ou ovales sont bordées d’un biais.

Préparer le biais
Voir
ici comment procéder.
Couper une ou plusieurs bandes de tissu en biais. En général, 2cm de large sont suffisants. Mais si le tissu est épais, ou si on veut une bordure plus large, il faut un biais plus large.
Si nécessaire assembler les bandes.

1ère méthode : coutures invisibles

(photo ci-dessus)
1/ sur l’endroit de la pièce, appliquer l'endroit de la bande au bord du contour.
Bâtir et piquer la couture.

Si on utilise un biais du commerce, il faut déplier un des côtés et faire la couture exactement au creux de ce pli.

3/ retourner le biais vers l’envers. Ecraser la couture avec l’ongle ou repasser :

Border avec un croquet

Le croquet borde une couture. Il est pris entre deux épaisseurs : le dessus (A) et le dessous (B) d’une pièce (col, poignet, coussin, housse, etc…)

1/ poser le croquet sur le dessus A :
- Sur l’endroit de A, placer le croquet le long du tracé de la couture, en mettant une série de pointes sur ce tracé, et l’autre série vers l’intérieur (comme sur la photo ci-dessous).
S’il y a une
triplure, la mettre contre l’envers de A.
- Epingler et bâtir en ayant soin de piquer dans chaque pointe. Ce fil de bâti servira de guide pour la piqûre définitive. Il doit donc être exactement sur le tracé de la couture.


(S’il y a une triplure, on a successivement : le croquet, le dessus A, la triplure. )

Border avec un volant
La technique expliquée ici permet de poser un volant sur une épaisseur simple de tissu : au bord d’une jupe, d’un tablier, d’une manche, etc..
On pose de la même façon un volant au bord d’un autre volant pour obtenir un effet de jupon.

1/ couper le volant
Couper un rectangle de tissu ayant :
En largeur : la hauteur du volant + 2cm (pour les ourlets)
En longueur : 2 à 3 fois la largeur du vêtement + 2cm (1cm pour l’ourlet, 1 cm pour la couture).
Sur la photo ci-dessus, la longueur du volant égale 2 fois la largeur du tissu à border.

Si la lisière ne se voit pas (si elle ne diffère pas du reste du tissu), on peut s’arranger pour que l’un des grands côtés du rectangle soit la lisière. Cela évite de devoir faire un ourlet (comme sur ma photo). Dans ce cas, la largeur du rectangle est égale à la hauteur du volant + 1cm pour la couture.

2/ Faire les ourlets :
Faire sur un grand côté (sauf si on utilise la lisière) un double repli utilisant 1cm de tissu.Coudre au
point d’ourlet au piquer à la machine.

~~ si les extrémités du volant sont libres :
A chaque extrémité : faire un double repli en utilisant 1cm de tissu. Coudre au
point d’ourlet au piquer à la machine.

~~ si les extrémités se rejoignent (par exemple au bord d'une manche) :
Assembler les deux extrémités en faisant une couture
rabattue ou anglaise,

Border avec un volant (suite)

Quand il borde un col, un poignet, une taie d’oreiller, le volant est pris entre deux épaisseurs de tissu, le dessus et le dessous (comme la ganse ou le croquet),

1/ préparer et froncer le volant comme expliqué ici aux paragraphes 1 à 3.2/ poser le volant sur le dessus A :
Poser le volant sur le dessus A, endroit du volant contre endroit de A, en mettant le fil de fronce du volant le long du tracé de la couture, et le volant lui-même vers l’intérieur (comme sur la photo ci-dessous).

S’il y a une triplure, la mettre contre l’envers de A et le volant.

Epingler et bâtir. Ce fil de bâti servira de guide pour la piqûre définitive. Il doit donc être exactement sur le tracé de la couture.

(S’il y a une triplure, on a successivement : le volant, le dessus A, la triplure. )

Border une encolure en V avec un biais

Le biais est « à cheval » sur le bord de l’encolure.

1/ préparer le biais
Mesurer le tour de l’encolure, de la pointe du V au milieu du dos : c’est la longueur L.
Couper deux bandes en biais ayant :
- en largeur : deux fois la largeur qui sera visible + 1cm pour les coutures
- en longueur : la longueur L + 1cm pour les coutures.

Superposer les deux bandes, endroit contre endroit.
Couper une des extrémités en formant un angle ABC égal à l’angle du UVW du décolleté, comme sur la photo ci-dessous.
Assembler à 0,5cm du bord, le long de ABC.

2/ coudre le biais sur le bord de l'encolure
Placer un côté du biais, endroit du biais contre endroit du vêtement.
Epingler le point A exactement sur le point V.
Epingler à partir de A les bords du biais au bord du décolleté.
Bâtir soigneusement et piquer à 0,5cm du bord.

Coins en onglet recto-verso

Quand on veut placer une bande de tissu à cheval en bordure d’un rectangle (nappe, serviette, rideau, …), il faut faire des coins en onglet "recto-verso", c’est-à-dire sur l’envers et sur l’endroit.
Ainsi, la bande de tissu forme un cadre autour de la nappe.

1/ préparer la bande
Tracer sur la nappe le rectangle correspondant à l’emplacement de la couture du cadre. Mesurer les dimensions de ce rectangle (grand côté = L1, petit coté = L2).

La longueur de la bande est égale au périmètre du rectangle (2L1 + 2L2) + 8 fois la largeur h du cadre + 1cm pour la couture.

La largeur de la bande est égale à 2 fois la largeur h du cadre + 1cm.

Par exemple : pour un rectangle de 30cm par 20cm et un cadre de 4cm de large :
- le périmètre du rectangle est de 100cm (2 x30 +2x20).
- la longueur de la bande est de 133cm (100 + 8 x4 +1)
- la largeur de la bande est de 9cm (2x4 +1)

Coudre ensemble les deux extrémités de la bande à 0,5cm du bord.

Coins en onglet sur l'endroit seulement

La bande de tissu forme un cadre autour de la pièce rectangulaire (nappe, serviette, etc.), uniquement sur l’endroit, et sans dépasser : une fois terminée, la nappe (ou serviette, etc.) a les mêmes dimensions que la pièce rectangulaire (moins 2 cm dans chaque sens pour les coutures).
Pour bien réussir le cadre, il faut prendre les mesures de façon très précise.

1/ préparer la bande du cadre :
Mesurer les dimensions extérieures de la pièce à encadrer (grand côté = L1, petit coté = L2).
La bande est composée de 4 morceaux
- deux morceaux de longueur L1
- deux morceaux de longueur L2
La largeur de la bande est égale à la largeur e du cadre + 2cm.

Par exemple : pour une pièce de 30cm par 20cm et un cadre de 4cm de large :
- deux bandes de 30cm de long et 6cm de large
- deux bandes de 20cm de long et 6cm de large.

2/ former le cadre
Poser endroit contre endroit une bande n°1 de longueur L1 sur une bande n°2 de longueur L2.
Tracer la diagonale AB et épingler.

Faire de la même façon les trois autres angles.
Piquer les 4 diagonales.
Repasser les
coutures ouvertes.

Quelle longueur de volant ?

Pour un tracé droit, la longueur du volant est en général 2 à 3 fois la longueur finale : 20 à 30 cm pour 10cm. Mais si on veut un volant très froncé, il faut compter 4 ou 5 fois la longueur finale.

Quand on pose un volant le long d’une courbe ou sur un angle droit, il faut prévoir plus d’ampleur pour obtenir le même effet.

Pour calculer la longueur de volant nécessaire, je prends le cas où la longueur de volant est égale à 2 fois la longueur finale. Ce 2, écrit en gras peut être remplacé par 3, 4 ou 5 pour un volant plus froncé.
La calcul est analogue à celui de
l’ampleur d’aisance.

Pour border un cercle (ou un ovale)
Mesurer le pourtour et ajouter 6 hauteurs de volant.
La longueur du volant est 2 fois le résultat obtenu.
Par exemple pour un cercle de 30 cm de pourtour (10cm de diamètre) et un volant de 4cm de haut, le volant doit mesurer 2 fois (30cm + 6 x 4cm) soit 108cm . On arrondit à 110cm.

Pour un quart de cercle,
Mesurer le bord de l'arc de cercle, ajouter 1,5 hauteur de volant. La longueur de volant est 2 fois le résultat obtenu.

Pour un angle droit,
Il faut 1,5 fois la hauteur du volant multipliée par 2 : pour un volant de 5cm de haut, il faut 15cm.

Fermetures :

· Agrafes

· Bouton-pression

· Boutonnière

· Boutonnière passepoilée

· Bride

· Coudre un bouton

· Coudre un bouton avec anneau

· Coudre un bouton sur un chemisier

· Coudre un bouton sur un manteau

· Fermeture Eclair

· Fermeture Eclair avec coutures invisibles

· Fermeture Eclair sous braguette

· Fermeture Eclair à bords asymétriques (jupe)

· Fermeture Eclair à bords symétriques et coutures apparentes

Agrafes


Les agrafes permettent de fermer un vêtement de manière invisible.
On les utilise généralement pour fermer une ceinture de jupe ou de pantalon, ou pour fermer un vêtement bord à bord.
La fermeture est composée d’un crochet et d’une porte.
La porte peut être droite ou ronde. On peut la remplacer par une
bride brodée.

Les agrafes sont métalliques. Elles existent en plusieurs tailles et en deux couleurs : noir ou gris acier.
Les plus
grosses sont plus particulièrement destinées aux ceintures de pantalons.

1/ déterminer l’emplacement.

Bouton-pression

Le bouton-pression permet, comme l’agrafe, une fermeture invisible. Mais comme il risque de s’ouvrir facilement, on ne l’utilise que pour des fermetures qui ne sont pas sollicitées. Par exemple, il ne faut pas fermer une ceinture de jupe ou de pantalon avec un bouton-pression : on risque d’avoir un problème après un repas copieux.

Les boutons-pression sont métalliques. Ils existent en différentes tailles et en deux couleurs : noir et gris acier.

Le bouton pression est composé de deux parties : l’une avec un creux, l’autre avec une bosse.

1/ déterminer l’emplacement.
La partie avec bosse est sur le côté du vêtement qui vient par-dessus l’autre.
On la coud sur l’envers.
La partie avec creux est sur le côté qui est au-dessous. On la coud sur l’endroit.
Il faut déterminer avec précision l’emplacement des deux parties pour qu’elles soient bien en face l’une de l’autre.

Boutonnière

Elles ont une sale réputation, les boutonnières ! et pourtant, avec un peu de soin et d’entraînement, ce n’est ni difficile, ni long. En moyenne, 5 minutes suffisent pour une boutonnière de chemisier : en une demi-heure l’affaire est réglée !

Accessoire indispensable : une paire de ciseaux à pointes très fines et coupant très bien (appelés « ciseaux à broder »).

Marquer l’emplacement des boutonnières

La fente de la boutonnière doit être, de préférence dans le
droit-fil . Il faut avoir une bonne expérience pour réussir une boutonnière en biais.
La longueur de la fente est égale au diamètre du bouton, augmenté de son épaisseur.
La fente doit être dans le sens où le vêtement sera sollicité :
- sur le devant ou le dos d’une chemise ou d’une robe, les fentes sont verticales et le bouton se placera naturellement au centre de la boutonnière.
- aux poignets, au col ou à la ceinture, elles sont horizontales. Le bouton se placera naturellement à l’une des extrémités. On doit faire alors une boutonnière arrondie.
Plutôt que de marquer le centre de la boutonnière, il est plus pratique de marquer avec la pointe d’une épingle une de ses extrémités (toujours celle du haut par exemple), en les espaçant toujours de la même longueur.
Par exemple pour un chemisier : à 1 ou 1,5cm du bord, espacées de 6 à 7 cm.

Préparer la boutonnière

1/ En général, une boutonnière se fait sur une double épaisseur de tissu (parfois triple). Il faut fixer les épaisseurs avec un fil de bâti pour qu’elles ne glissent pas les unes sur les autres.
2/ Enfoncer une des pointes des ciseaux à broder au point correspondant à l’une des extrémités de la fente (repérée ci-dessus) et couper bien droit sur la longueur prévue. Vérifier que le bouton peut passer dans la fente et ajuster si nécessaire.

Boutonnière passepoilée

Le passepoil est la fine bande de tissu en biais qui borde la boutonnière.
(tissu rose sur la photo).

Le bord du vêtement est double : endroit et revers.
Le passepoil est fixé entre ces deux épaisseurs.

1/ Marquer au crayon ou avec un fil de bâti l’emplacement des boutonnières sur l’endroit et sur le revers.

2/ Couper le passepoil : un rectangle de tissu en biais, de 5cm de large et dont la longueur dépasse celle de la boutonnière de 5cm.
(augmenter les dimensions si le tissu est très épais).
Dessiner un trait centré, de la longueur de la boutonnière.

3/ Placer l’endroit de ce rectangle sur l’endroit du vêtement, en faisant coïncider le trait avec l’emplacement de la boutonnière.
Epingler,
bâtir et piquer un rectangle autour du trait, ayant la longueur de la boutonnière et 1cm de large.


A quoi sert une bride ?

Une bride permet de faire une boutonnière au bord d’un vêtement, sans couper le tissu. Traditionnellement, elle est utilisée pour fermer les cols Claudine (cols ronds sans pied de col).
Elle peut aussi servir de porte pour attacher une agrafe, de passant de ceinture pour la maintenir en place, etc...

Quel fil choisir ?
Il faut un fil un peu épais : un fil ordinaire double ou un coton à broder.
Plus le fil est fin, plus c’est joli mais plus c’est long à faire.
Pour un lainage, on peut prendre de la laine à repriser.

Comment procéder ?
La bride est une boucle brodée au point de boutonnière.

1/ marquer l’emplacement de la bride :
Repérer son milieu et sa largeur.
S’il s’agit d’une bride pour un bouton, le milieu de la bride correspond au centre du bouton.
Sa largeur doit permettre le passage du bouton.
Repérer les deux extrémités A (à gauche) et B (à droite).

Coudre un bouton

Et pourtant, c’est bien utile !
Alors, abandonnons les clichés et apprenons !

On s’y prend de façons différentes, selon l’épaisseur du tissu : tissu fin comme un chemisier, ou tissu épais comme un manteau.

En général les boutons ont deux ou quatre trous. Mais il y a des boutons qui n'ont pas de trou du tout, mais ont un anneau en-dessous.

(Chaque cas est expliqué dans un billet spécifique).

Il faut, évidemment, choisir une couleur de fil assortie au vêtement ou au bouton.
On trouve en mercerie du fils épais "spécial bouton" qui peut être utile pour un manteau ou une veste que l'on boutonne et déboutonne souvent.
Les longueurs de fil que je donne ne doivent pas être mesurées au centimètre près. C'est juste un ordre de grandeur.

S'il s'agit de recoudre le bouton, il faut enlever soigneusement les bouts de fil restant sur le vêtement, en s'aidant d'une épingle, de ciseaux fins ou même parfois d'une pince à épiler.


Prendre une aiguillée* de fil double de 20 à 25 cm (soit 40 à 50 cm de fil).
Faire un nœud à l’extrémité.
Tenir le bouton à l’emplacement souhaité, la base de l’anneau contre le tissu et un peu incliné de façon à voir l’anneau.
Piquer l’aiguille dans le tissu de l’envers vers l’endroit.

* Coudre un bouton sur un chemisier sur tout autre vêtement peu épais.

Prendre une aiguillée* de fil double de 20 à 25 cm (soit 40 à 50 cm de fil)
Faire un nœud à l'extrémité.
Tenir le tissu sur l’endroit et poser le bouton à l’emplacement souhaité.

Coudre un bouton sur un manteau

...ou tout autre vêtement épais.

On laisse un espace sous le bouton pour laisser place à l’épaisseur du côté qui porte la boutonnière.

On procède comme pour un bouton de chemise, mais en formant une tige entre le bouton et le tissu.
La tige est inutile si le bouton est uniquement décoratif (c'est-à-dire qu'on ne le boutonne pas)

Fermeture Eclair

C’est Elias Howe, celui qui a amélioré la machine à coudre de Thimonnier, qui a imaginé le premier la fermeture à glissière en 1851. En France, on a commencé à la fabriquer en 1924 près de Rouen, sous la marque Fermeture Eclair.(voir l’histoire plus complète ici).

Fermeture Eclair est donc, comme Kleenex ou Coton-tige, une antonomase !

1/ choisir la fermeture Eclair
Il y a deux grandes familles de fermetures : les fermetures « séparables » qui peuvent s’ouvrir complètement (pour les blousons) et celles qui restent attachées à une extrémité.
Les dents sont en nylon ou en métal, le ruban qui les porte est en coton ou en nylon.
Elles existent en différentes longueurs et grosseurs.


On choisit la grosseur en fonction de l’épaisseur du tissu :
~~ dents (fines) et ruban en nylon pour un tissu très léger,
~~ dents fines en nylon ou en métal et ruban en coton pour un tissu d’épaisseur moyenne
~~ dents plus grosses en métal et ruban en coton pour un tissu épais (blouson, manteau, pantalon).

Les longueurs habituellement disponibles sont : 10, 12,15, 18, 20cm, puis de 5 en 5cm jusqu’à 70cm.
~~ Pour une fermeture insérée dans une fente (pour une jupe, par exemple), la longueur doit être celle de la fente augmentée de 2 à 3 cm.
~~ Pour une fermeture qui doit s’ouvrir complètement, la longueur doit être exactement celle de l’emplacement où elle doit être posée.

On assortit le coloris au tissu, plutôt plus foncé que plus clair.

2/ poser la fermeture Eclair

Il y a trois façons de poser une fermeture Eclair :
- à bords symétriques : en général au milieu du dos ou du devant d’un vêtement
- à bords asymétriques : en général sur le côté (d’une jupe par exemple)
- fermeture de braguette.

Ces trois façons seront expliquées dans les prochains billets.

Fermeture Eclair avec coutures invisibles

C’est le nec plus ultra, et c’est maintenant la méthode la plus utilisée par la confection industrielle.
Pour un bon résultat, il ne faut pas que la fermeture soit très longue ni que le vêtement soit très ajusté (sinon, la fermeture se voit au moindre mouvement).

1/ Préparer la fente qui doit recevoir la fermeture :
-
assembler les deux côtés de la fente au point de bâti
-
repasser cette couture ouverte.

2/ Epingler la fermeture Eclair fermée sur l’envers
L’axe de la fermeture doit être exactement sur la fente.
Epingler le ruban de la fermeture avec le revers de la couture uniquement : on ne doit pas voir les épingles sur l’endroit.

Fermeture Eclair sous braguette

Assez difficile.

D’un côté, la fermeture Eclair est cachée par la braguette.
De l’autre, elle est prise entre le bord de la fente et une bande de tissu appelée sous-patte.

1/ préparer la fente
Le fente est dans le prolongement d’une
couture fermée.
Les deux côtés de la fente se superposent : le côté de la braguette recouvre l’autre sur 1cm environ .
Du côté de la braguette (côté B), faire un repli vers l’envers, dans le prolongement de la couture, de 1 fois la largeur de la braguette + 1cm. On peut, éventuellement, le renforcer avec une
triplure.
De l’autre côté (côté A), faire un repli vers l’envers de 1 à 2cm, décalé de 1cm par rapport à la couture.

Repasser les deux replis, ainsi que la couture fermée qui prolonge la fente.

A partir de là, on peut procéder de deux façons : faire la surpiqûre de la braguette avant de poser la fermeture Eclair, ou le contraire (voir 6/)
Dans le 1er cas, la surpiqûre est plus facile à faire (surtout l’arrondi du bas), mais il faut coudre la fermeture à la main.
Dans le second cas, il est impératif que la partie dentée de la fermeture s’arrête juste avant l’arrondi de la surpiqûre.

2/ épingler la fermeture Eclair

Fermer la fermeture Eclair.
Commencer par le côté A : sur l’endroit, épingler la fermeture, le long du bord.

Fermer la fente en posant une épingle en haut de la fente :

Mettre le vêtement sur l’envers.
Epingler la fermeture sur le côté B, telle qu’elle se présente, en ne prenant que l’épaisseur du repli.

Fermeture Eclair à bords asymétriques (jupe)

C'est traditionnellement ainsi qu'on pose la fermeture de côté d’une jupe (sur le côté gauche quand on la porte).
Quand on est face à l’ouvrage, la fermeture est décalée vers la gauche.

1/ Préparer la fente
qui doit recevoir la fermeture, dans le prolongement d’une couture.
-
assembler les deux côtés au point de bâti (veiller à la symétrie : côtés droits et gauches du vêtement identiques).
-
repasser cette portion de couture ouverte.
- enlever le bâti.
- facultatif : faire une piqûre P à la machine à 0,5 ou 0,75cm du bord sur le côté gauche du vêtement, avec des points de 1 à 2mm. Cela donne un air plus professionnel et facilite ensuite la couture.

2/ Epingler la fermeture fermée sur l’endroit

Fermeture Eclair à bords symétriques et coutures apparentes

On pose généralement de cette façon la fermeture au milieu d’un vêtement : blouson, dos de robe, etc…

1/ Préparer la fente qui doit recevoir la fermeture :
-
assembler les deux côtés au point de bâti
-
repasser cette portion de couture ouverte
- enlever le bâti.
- facultatif : faire une piqûre P à la machine à 0,5 cm du bord de chaque côté, avec des points de 1 à 2mm. Cela facilite ensuite la couture.

2/ Epingler la fermeture fermée sur l’endroit
Il faut que les bords de la fente se rejoignent exactement sur l’axe de la fermeture.

3/ Coudre la fermeture ouverte sur l’endroit
Ne pas trop tirer sur le fil pour éviter que les coutures froncent.

~ ~ Sur chaque côté, coudre au point de piqûre.
Si on a fait la piqûre P, on peut coudre au
point arrière, en faisant les points exactement sur les points existants.

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Fermeture Eclair avec coutures invisibles

Fermeture Eclair à bords symétriques et coutures apparentes

Fermetures

On pose généralement de cette façon la fermeture au milieu d’un vêtement : blouson, dos de robe, etc…

1/ Préparer la fente qui doit recevoir la fermeture :
-
assembler les deux côtés au point de bâti
-
repasser cette portion de couture ouverte
- enlever le bâti.
- facultatif : faire une piqûre P à la machine à 0,5 cm du bord de chaque côté, avec des points de 1 à 2mm. Cela facilite ensuite la couture.

2/ Epingler la fermeture fermée sur l’endroit
Il faut que les bords de la fente se rejoignent exactement sur l’axe de la fermeture.

3/ Coudre la fermeture ouverte sur l’endroit
Ne pas trop tirer sur le fil pour éviter que les coutures froncent.

~ ~ Sur chaque côté, coudre au point de piqûre.
Si on a fait la piqûre P, on peut coudre au
point arrière, en faisant les points exactement sur les points existants.

Pour le premier côté, commencer par le haut du vêtement, où les deux côtés de la fermeture sont séparés. Pour le second côté, faire demi-tour et commencer par le bas.

Si la fermeture est le prolongement d’une couture, faire quelques points en oblique pour rejoindre cette couture : on obtient ainsi un V (comme sur la première photo de ce billet).

4/ Sur l’envers, fixer les bords et les extrémités
~ ~ Coudre au point de
surjet les bords du ruban sur les revers de la fente.

~ ~ En bas de la fermeture, faire quelques points superposés pour fixer le bout des rubans

~ ~ En haut, on peut, selon les cas :
- glisser le ruban sous un parement de col par exemple.
- replier les extrémités et les fixer sur les bords de la couture ouverte (comme ici).

Prochain billet : Fermeture Eclair à coutures invisibles.

Fronces, pinces et plis :

· Calculer la largeur ou le nombre de plis

· Fronces

· Fronces avec un fil élastique

· Pinces

· Pli bicolore

· Plis couchés

· Plis nervure

· Plis plats et plis creux

· Plis religieuse

Calculer la largeur ou le nombre de plis

Comme me l'a fait remarquer Annick dans un commentaire, il arrive que, partant d’une certaine largeur de tissu (par exemple : 150cm), on veuille faire des plis pour obtenir une nouvelle largeur (par exemple 90cm).

Si on choisit le nombre de plis, on peut calculer leur profondeur.
Et, inversement, si on choisit la profondeur, on peut calculer le nombre de plis.

Il faut un papier, un crayon et un petit peu de concentration

Pour un nombre donné de pli, calculer la largeur des plis.
1/ calculer de combien on veut réduire la largeur (dans notre exemple : 150-90=60cm)

2/ pour des plis couchés :
Diviser le résultat (60 cm) par deux fois le nombre de plis souhaités (par exemple 10) : on obtient la profondeur (60cm/2 x 10=3cm).
Les plis ont 3cm de profondeur

3/ pour des plis creux ou des plis plats :
Un pli plat ou creux est formé de deux plis couchés en sens opposés, de part et d'autre du pli.
Diviser le résultat (60 cm) par quatre fois le nombre de plis souhaités (par exemple 10) : on obtient la profondeur (60cm/4x10=1,5cm).
Les plis ont 1,5cm de profondeur de part et d’autre.

Inversement pour une profondeur donnée, calculer le nombre de plis :

Fronces

Edgar Degas, Petite danseuse de quatorze ans
Bronze, tutu en tulle, ruban de satin dans les cheveux
1879-1881. Paris,
musée d'Orsay, bronze de 1930.
Pour ses tableaux, Degas faisait des modèles en cire ou en terre, auxquels il ajoutait des accessoires (tissu, éponge, cuvette, etc…). Ces modèles ont été coulés en bronze vers 1920. Quelques-uns sont exposés au musée d’Orsay.
La petite danseuse, qui était en cire, est la seule sculpture que Degas ait exposée de son vivant.

Rien de plus facile a priori que les fronces : on passe un fil de fronce, on tire dessus et le tour est joué !
En pratique, voici comment faire...

1/ prendre les repères
Le fil de fronce doit être à 1cm du bord, au moins.
Marquer avec des épingles, un fil de couleur ou des traits de crayon (qui partent au lavage) :
- le début et la fin des fronces
- le milieu
- éventuellement, s’il s’agit d’une grande largeur de fronces, des points intermédiaires, répartis symétriquement par rapport au milieu.


2/ passer le fil de fronce
On peut le coudre à la main ou à la machine.

A la main : Prendre une aiguillée de fil au moins égale à la largeur finale, plus 10cm. Coudre au point droit, avec des points réguliers de 2 à 3mm. Laisser le fil sans arrêter la couture.
Si la largeur visée est très grande (plus de 60cm environ), on peut prendre plusieurs aiguillées : s’arrêter à un des repères et laisser le fil pendant, sans arrêter la couture.

A la machine : piquer au point droit, en réglant la longueur de point sur 3mm au moins. On peut, dans certains cas, faire deux piqûres parallèles à 0,5cm de distance (voir plus bas). Laisser les fils sans arrêter la couture.

3/ froncer

Fronces avec un fil élastique

On trouve en mercerie des bobines de fil élastique que l’on peut utiliser à la main ou à la machine.

A la main (facile) :
C’est un excellent moyen de resserrer le bord d’un tricot ou de chaussettes.
Prendre une aiguille avec un gros chas (grosse aiguille à repriser ou aiguille à laine). Cela suppose que le tissu est assez lâche pour supporter une grosse aiguille.
Coudre au point
droit ou en surjet sur le bord.
Commencer et terminer par deux ou trois
points superposés.

A la machine (assez difficile) :
Embobiner à la main le fil élastique sur la canette. On obtiendra des fronces plus ou moins serrées selon qu’on tend le fil plus ou moins.
Le fil supérieur sur la machine est un fil normal.
Choisir une longueur de point assez grande.
Piquer doucement.

Pour arrêter, faire un nœud à chaque extrémité de l’élastique ou, si les deux extrémités se rejoignent (sur un poignet, par exemple), nouer les deux bouts ensemble.

Je ne connais pas de méthode permettant de calculer le ratio longueur finale/longueur initiale. Le seul moyen est de faire un test sur un échantillon.

Pinces

Les pinces permettent d’ajuster un vêtement.
Il y a deux sortes de pinces : les simples (une pointe), comme ci-dessus et les
doubles (deux pointes).
Elles sont toujours indiquées sur le patron.

En pratique, on met :
- des pinces simples verticales à la taille sur une jupe ou un pantalon,
- des pinces simples horizontales sur les côtés d’un chemisier (pinces de poitrine),
- des pinces doubles verticales sur le devant et le dos pour cintrer un chemisier,
- des pinces simples verticales ou en biais à l’encolure ou à l’épaule pour suivre l’arrondi du dos.

1/ relever le tracé des pinces
Pince simple : le tracé forme un triangle.
Sur chaque côté du vêtement, placer des épingles pour marquer la pointe (A) et les extrémités des deux côtés du triangle.

Pince double : le tracé est formé de deux courbes qui se rejoignent aux deux extrémités A et B.
placer les épingles aux deux extrémités et le long du tracé.

2/ préparer la pince
Pince simple : Plier le tissu endroit contre endroit de façon que la pointe A de la pince soit sur la pliure et que les lignes AB et AC soient superposées.
Placer une épingle en A, perpendiculairement à la pliure.
Epingler le long de AB et bâtir.
Il est prudent de faire un essayage pour vérifier que les pinces sont bien placées, ont la bonne profondeur et la bonne longueur.

Pli bicolore

Facile

Il y avait déjà la glace bi-goût et le Serpent-Python-de-Rocher-Bicolore. Voici le pli creux bicolore !

La pièce plissée et le fond du pli creux sont dans des tissus différents.
Les coutures qui assemblent le fond et la pièce sont exactement aux creux du pli.
La distance d entre les deux lignes correspondant à l’arête du pli creux est égale à la largeur du rectangle de fond.
Une fois le pli formé, la largeur de la pièce sera diminuée de d.

1/ tracer l’emplacement des arêtes du pli creux et de leur milieu (AB)

2/ couper un rectangle de tissu ayant
- en longueur : celle de la pièce à plisser
- en largeur : la distance d entre les deux arêtes du pli.

3/ couper le long de AB

Plis couchés

Je vais parler ici de plis pour une jupe, car c’est l’utilisation la plus fréquente. Mais on peut appliquer la même méthode à d’autres vêtements, ou même à des rideaux.

Les plis peuvent être :
- souples : ils sont simplement maintenus par une couture en haut,
- repassés : ils sont aplatis sur toute la hauteur (comme sur la photo ci-dessus),
- piqués : le bord de chaque pli est piqué sur une certaine longueur, le reste est laissé souple ou
repassé.

1/ Le tissu
Il est plus facile de faire les plis sur un tissu écossais, à carreaux ou à rayures, car on est guidé par le dessin.
Les plis tiennent mieux sur un lainage ou sur un tissu qui a une certaine raideur.
Il ne faut pas perdre de vue que les plis disparaissent au lavage, mais résistent au nettoyage à sec.

2/ Largeur de tissu, largeur des plis
Pour une même largeur, le pli peut être plus ou moins profond.
Pour une profondeur de pli maximale, il faut 3 largeurs de tissu : 3m de tissu pour 1m de plissé. Dans ce cas, l’arête d’un pli arrive sur le creux du pli suivant.
La largeur du tissu à plisser doit être un multiple de 3 fois la largeur du pli (un multiple de 9cm pour des plis de 3cm de large).

Bien souvent, on se contente de plis moins profonds, avec 2 largeurs de tissu (soit 2m de tissu pour 1m de plissé). Dans ce cas, l’arête et le creux d’un pli sont espacés d’une demi-largeur de pli.
La largeur du tissu à plisser doit être un multiple de 2 fois la largeur du pli (un multiple de 6 pour des plis de 3cm de large).

Les cas intermédiaires sont bien sûr possibles. Il faut juste ne pas se tromper dans les calculs.

Plis nervure

Assez difficile.
Les plis nervures sont des plis piqués très étroits (1 à 3mm environ).
Ils sont purement décoratifs : on agrémentait ainsi les chemises de nuit de nos grand-mères (ou arrière-grand-mères).

Plus les plis sont étroits, plus c’est joli, mais plus c’est délicat à faire !

On procède de la même façon que pour les plis religieuse, mais ici, les plis sont moins profonds et plus espacés.

Chaque pli réduit la largeur du tissu de deux fois sa profondeur (4mm pour un pli de 2mm de profondeur).
On travaille sur l’endroit.

1/ marquer l’emplacement des plis.
On fait les plis dans le droit-fil.
Pour des pli de 2mm de profondeur, et espacés de 1cm, tracer au crayon:
- le trait (1) correspondant à la couture du pli,
- le trait (2) à une distance de 4mm (deux fois la hauteur du pli), sous le trait (1)
Pour le pli suivant tracer :
- le trait (3) à 1cm du trait (2)
- le trait (4) à 4mm du le trait (3).
Continuer ainsi pour tous les plis.

Si on veut écarter d’avantage les plis, on augmente la distance entre les traits (2) et (3).

2/ Faire les plis

Rapprocher les traits (1) et (2).
Epingler, bâtir et piquer le long du trait (1).
Faire de même pour les traits (3) et (4), puis pour les suivants.

Plis plats et plis creux

Un pli creux est formé de deux plis couchés qui se regardent.
Un pli plat est formé de deux plis couchés qui s’ignorent.
L’envers d’un pli creux est un
pli plat, et inversement.
Si on fait plusieurs plis plats de suite, ils sont séparés par des plis creux, et inversement.

Pli creux
Les deux arêtes du pli se rejoignent et les deux creux sont à une distance d'une largeur de pli. Une fois le pli formé, la largeur du tissu sera diminuée de 2 largeurs de pli.
Il faut donc disposer de 3 largeurs de pli.
Par exemple, si sur 1m de large on fait un pli creux de 10cm, la largeur restante est de 80cm.

Travailler sur l’endroit :
Avec des épingles ou un trait de craie, placer des marques sur toute la hauteur :
- au milieu du pli creux (marque 1)
- à une largeur de pli de part et d’autre du milieu (marques 2 et 3).

Former le pli sur toute la hauteur en rapprochant les marques 2 et 3 de la marque 1.
Repasser.

Pli creux partiellement cousu avec couture invisible
Travailler sur l’envers :
Rapprocher les marques 2 et 3 sur toute la hauteur.
Bâtir sur la hauteur à coudre.
Piquer.
Consolider la piqûre.
Former le pli en faisant coïncider la marque 1 avec la couture.
Repasser.

Plis religieuse

Niveau : facile.

Les plis religieuse sont des plis horizontaux, généralement dans le bas d’une jupe ou d’un jupon.

En principe, si on fait plusieurs plis, chaque pli cache la couture du suivant. C’est l’option que j’explique ci-dessous.

Si la jupe est évasée, il faut faire les plis sur chaque panneau, avant de les assembler. Les plis seront alors pris dans les coutures.
Chaque pli raccourcit la jupe de deux fois sa hauteur (4cm pour un pli de 2cm).

On travaille sur l’endroit.

1/ marquer l’emplacement des plis
.

Pour un pli de 2cm de haut, tracer au crayon ou à la craie tailleur :
- le trait (1) correspondant à la couture du pli,
- le trait (2) à 4cm (deux fois la hauteur du pli), sous le trait (1)
Pour le pli au-dessous tracer :
- le trait (3) à 1,8cm (une hauteur de pli, moins 2mm) sous le trait (2)
- le trait (4) à 4cm sous le trait (3).
Continuer ainsi pour tous les plis.

Si on veut écarter davantage les plis, on augmente la distance entre les traits (2) et (3).

Plis religieuse

Fronces, pinces et plis

Niveau : facile.

Les plis religieuse sont des plis horizontaux, généralement dans le bas d’une jupe ou d’un jupon.

En principe, si on fait plusieurs plis, chaque pli cache la couture du suivant. C’est l’option que j’explique ci-dessous.

Si la jupe est évasée, il faut faire les plis sur chaque panneau, avant de les assembler. Les plis seront alors pris dans les coutures.
Chaque pli raccourcit la jupe de deux fois sa hauteur (4cm pour un pli de 2cm).

On travaille sur l’endroit.

1/ marquer l’emplacement des plis
.

Pour un pli de 2cm de haut, tracer au crayon ou à la craie tailleur :
- le trait (1) correspondant à la couture du pli,
- le trait (2) à 4cm (deux fois la hauteur du pli), sous le trait (1)
Pour le pli au-dessous tracer :
- le trait (3) à 1,8cm (une hauteur de pli, moins 2mm) sous le trait (2)
- le trait (4) à 4cm sous le trait (3).
Continuer ainsi pour tous les plis.

Si on veut écarter davantage les plis, on augmente la distance entre les traits (2) et (3).

2/ Rapprocher les traits (1) et (2). Epingler et piquer le long du trait (1).
Faire de même pour les traits (3) et (4), puis pour les suivants.

Les religieuses cousaient (à la main !) ce genre de plis au bas de leurs robes, d'où leur nom. Malheureusement, cela ne se voit pas sur ce tableau :

· Aiguillée

· Biais gansé

· Bâtir

· Couture fermée

· Couture ouverte

· Cranter

· Droit-fil, biais, lisière, chaîne et trame

· Extra-fort

· Gros-grain

· Parement ou parementure

· Points superposés

· Surfiler

· couture de soutien

Aiguillée

Une aiguillée est un fil enfilé dans l’aiguille.
On fait généralement un nœud à l’extrémité du fil.

Pour enfiler le fil dans l’aiguille,
- le couper bien nettement avec des ciseaux
- le lécher légèrement avant de le passer dans le chas : cela colle ensemble les fibres qui le constituent et lui donne un peu de raideur. Mais si on doit s’y reprendre à plusieurs fois, on obtient l’effet inverse. Il faut alors couper (avec des ciseaux) la partie mouillée et recommencer.

Pour une aiguillée de fil double, on fait le nœud sur les deux extrémités de fil ensemble :

Biais gansé

Le biais gansé est un ruban en biais (évidemment) plié en deux autour d’un cordon appelé ganse.
Il a un rôle uniquement décoratif pour souligner une couture : c’est lui qui donne l’air « professionnel » au coussin rouge de la
photo.
On en trouve en mercerie dans des coloris standard.
On peut aussi le faire soi-même, ce qui permet d’assortir le tissu et de choisir la grosseur du cordon.
On peut acheter ce cordon en mercerie, ou le faire soi-même, par exemple avec de la laine ou du coton à tricoter.

Bâtir

Bâtir, c’est faire une couture provisoire à grands points (point de bâti).
On bâtit après avoir épinglé et avant de faire la couture définitive.

Couture fermée

On fait des coutures fermées :
- si le tissu est fin
- pour les coutures de chemises et chemisiers.

On repasse la couture sur l'endroit.

Couture ouverte

On fait des coutures ouvertes :
- si le tissu est épais
- pour les coutures de côté de jupe, pantalon, veste ou manteau.

On repasse la couture sur l’envers

Cranter: Cranter, c’est faire des petites fentes sur le bord du tissu, pour donner plus de souplesse à une couture courbe (encolure, col, emmanchure, etc…).

On donne des petits coups de ciseaux régulièrement espacés sur le bord du tissu, en s’arrêtant à un millimètre de la couture.
En principe, on forme des entailles en V, comme sur la photo ci-dessus.
Mais si le tissu est fin, on peut se contenter de simples fentes :Il faut utiliser des ciseaux de lingère ou de coupe.
Il est souvent plus facile de se placer près de l’axe de croisement des lames (et donc de ne pas fermer complètement les ciseaux) que près de la pointe (comme sur la première photo).

Droit-fil, biais, lisière, chaîne et trame

Un tissu est formé du croisement de deux ensembles de fils : la chaîne et la trame.
Les fils de chaîne sont tendus sur le métier à tisser.
Avec la (ou les) navette, on fait passer le fil de trame alternativement au-dessus et au-dessous des fils de chaîne.

Les bordures du tissu (là où la navette fait demi-tour) constituent les lisières.
Les fils de chaîne sont parallèles à la lisière.
Les fils de trame sont perpendiculaires à la lisière.
Le tissu est très légèrement élastique dans le sens de la trame. Il ne l'est pas du tout dans le sens de la chaîne.

Le droit-fil est le sens de la chaîne ou de la trame (on utilise le même mot pour les deux).

Le biais est incliné à 45° sur la chaîne et la trame. On l’obtient en pliant le tissu en diagonal, pour amener la chaîne sur la trame :

Extra-fort

’est un ruban léger, d’un centimètre de large, en fibre synthétique. Il existe en différents coloris. On peut l'acheter en rouleau ou au mètre.

Gros-grain

Le gros-grain est un ruban un peu raide, en général en fibre synthétique, dont le tissage forme de gros grains.
On l’utilise pour renforcer une ceinture.

Il y a deux sortes de gros-grain :
- les bandes rigides
- les bandes élastiques
Il existe en deux coloris (blanc et noir) et en plusieurs largeurs (de 2 à 4 cm).

Parement ou parementure

Un parement (ou une parementure) est une pièce de tissu que l'on coud le long du bord d'un vêtement et que l'on rabat vers l'envers (pour être invisible) ou vers l'endroit (pour être décoratif).
Il a exactement la même forme que la pièce à border et s’adapte donc parfaitement bien au contour.
On peut utiliser le même tissu que le vêtement ou de la doublure (si le tissu est épais).

Points superposés

Les points superposés sont des points arrière faits les uns au-dessus des autres.

Pour le 1er point, on pique l’aiguille en A et on la ressort en B.
Pour 2ème point, on la repique en A et on la ressort en B. Et on fait de même pour les points suivants.

On fait deux ou trois points superposés pour terminer une couture à la main.

Surfiler

Faire une série de points à cheval sur le bord du tissu pour l’empêcher de s’effilocher.

On peut surfiler à la main (comme sur la photo) ou à la machine en utilisant le point « zig-zag ».

couture de soutien

La couture de soutien permet d’éviter que le tissu se distende.
C’est le cas, par exemple, d’une épaule dans un tissu un peu lâche (lainage, mousseline, etc…).
La couture de soutien permet aussi de « résorber l’embue », c’est-à-dire une trop grande ampleur d’une pièce par rapport à l’autre, par exemple, lorsqu’on
monte une manche droite.

Deux méthodes :
1ère méthode (illustration ci-dessus) : faire une couture à la main au
point droit à 1mm de la future couture sur la pièce qui risque de se distendre. Sur la photo ci-dessus, le fil de soutien est bleu, la couture d’emmanchure est orangée.
En faisant glisser très légèrement le tissu sur le fil (comme sur un
fil de fronce), on peut le resserrer et l’ajuster à la largeur voulue. Cette couture doit évidemment être plus au bord que la couture d’assemblage pour ne pas être apparente.

2ème méthode (illustration ci-dessous) : coudre un galon (ruban ou extrafort) au point droit sur l’envers, le long de la future couture :
- Epingler le ruban en resserrant le tissu pour l’ajuster à la largeur voulue.
- Coudre le ruban au
point droit.
Le ruban sera pris dans la couture d'assemblage.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour
Je tombe sur votre site qui est une mine d'informations, malheureusement pour moi sur la page notions de couture j'ai un problème d'affichage car votre écriture est soit jaune, soit blanche donc impossible des lire sauf en surlignant et de plus tous les cadres sont vides aucune photo ni dessin.
Cordialement
Evelyne

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