lundi 16 mai 2011

Haiti : Michel Martelly, nouveau président, a prêté serment samedi

Haiti : Michel Martelly, nouveau président, a prêté serment samedi
Michel Martelly âgé de 50 ans a fait la promesse d'apporter le changement à son pays. Il a déclaré très solennellement  "Haïti était endormi et aujourd'hui, Haïti se réveille. C’est le mandat que vous m'avez confié et, croyez-moi, les choses vont changer…La main dans la main, épaule contre épaule, nous allons changer Haïti, reconstruire ce pays pour le rendre plus fort".
Le président Haïtien a également étayé son discours en s'engageant à fournir des garanties aux donateurs étrangers qui se sont engagés à reconstruire Haïti suite au séisme. Il a également déclaré qu'il fournirait un enseignement gratuit à tous les enfants.
Des milliers d'Haïtiens plein d'espoir s'étaient donné rendez-vous pour écouter le discours de leur nouveau président et tous croient en ce renouveau.
Michel Martelly avait été élu avec 67,7 % des voix le 20 mars dernier.

Rene Preval

Michel Martelly


Michel Martelly on April 20, 2011.jpg
Mandats
Président de la République d'Haïti
Actuellement en fonction
Depuis le 14 mai 2011
Élection 20 mars 2011
Premier ministre Jean-Max Bellerive
Prédécesseur René Préval
Biographie
Date de naissance 12 février 1961 (50 ans)
Lieu de naissance Drapeau : Haïti Port-au-Prince (Haïti)
Nationalité haïtienne
Parti politique Réponse paysanne
Conjoint Sophia Saint-Rémy
Profession Musicien, compositeur
Religion Catholique
Résidence Pétionville

Coat of arms of Haiti.svg
Présidents de la République d'Haïti
Michel Joseph Martelly, né le 12 février 1961 à Port-au-Prince, surnommé Sweet Micky (« Micky le doux » en français) ou Tet Kalé (« Boule à zéro » en créole), est un musicien, compositeur et homme d'État haïtien.


Michel Martelly est un homme politique de droite avec des liens avec les partisans du coup d'État de 1991 en Haïti1,2.
Il annonce en juillet 2010 sa candidature à l'élection présidentielle. Le 21 avril 2011, le Conseil électoral provisoire le déclare officiellement vainqueur du second tour de scrutin, qui s'est tenu le 20 mars précédent, avec 67,57 % des voix face à Mirlande Manigat.
Son investiture a lieu le 14 mai 2011.

mercredi 11 mai 2011

René Préval Biographie

René Garcia Préval, né le 17 janvier 1943 à Port-au-Prince[1], est un homme d'État haïtien. Premier ministre en 1991, sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide, il est président de la République du 7 février 1996 au 7 février 2001. Il est réélu le 14 mai 2006.


Jeunesse et débuts en politique

Il étudie la gestion en Belgique, à Gembloux puis à l'université de Louvain et étudie également la biologie à l'université de Pise à Pise en Italie[2].
Son père, Claude Préval, également agronome, avait été le ministre de l'Agriculture dans le gouvernement du général Paul Magloire, le prédécesseur de Duvalier. Devant quitter Haïti, son passé politique en faisant un opposant potentiel au nouveau régime, son père travailla pour des agences onusiennes en Afrique.
Après avoir passé cinq années à Brooklyn à New York, travaillant occasionnellement comme serveur dans un restaurant, René Préval retourne en Haïti et obtient un poste à l'Institut national des ressources minérales. Il s'implique dans les travaux sur l'agriculture de la société haïtienne. Après quelques années, il ouvre une boulangerie à Port-au-Prince avec quelques associés. Tout en gérant sa société, il continue d'être actif dans des cercles politiques et dans les actions caritatives, comme la fourniture de pain pour l'orphelinat du père salésien Jean-Bertrand Aristide, dont il deviendra très proche.
Après l'élection d'Aristide comme président d'Haïti en 1990, Préval devient son premier ministre du 13 février au 11 octobre 1991, partant en exil à la suite du coup d'État militaire du 30 septembre.

Présidence

René Préval succède à la présidence à Jean-Bertrand Aristide le 7 février 1996, pour un mandat qui s'achève le 7 février 2001 ; Jean-Bertrand Aristide lui succède.
Le 7 février 2006, René Préval est à nouveau candidat à l'élection présidentielle pour un second mandat, qu'il remporte dès le premier tour avec 51,15 %. Proclamé vainqueur de l'élection présidentielle le 16 février après un accord entre le gouvernement intérimaire et la commission électorale, il est investi le 14 mai 2006.



George W. Bush et René Préval, le 28 mars 2006 à la Maison-Blanche.
 
 
 
Le 11 décembre, tout juste quelques mois après avoir retrouvé son poste, il est de retour de Cuba où il a passé quatre jours pour y subir des examens médicaux. Ces derniers ont révélé des symptômes d'un cancer de la prostate. Ces tests ne permettent pas de diagnostiquer formellement la maladie, et il doit pour cela retourner à La Havane, le 26 décembre pour y passer d'autres examens et subir un traitement. Le traitement ayant été un succès, René Préval est resté à son poste.
Le 12 janvier 2010 au soir, la ville de Port-au-Prince est frappée par un violent tremblement de terre qui détruit le Palais national, la résidence du président de la République. Après le séisme, qui a détruit la capitale et causé, selon lui, la mort de 300 000 personnes, l'ambassadeur d'Haïti aux États-Unis, annonce que le président et son épouse étaient sortis indemnes et qu'ils avaient été transférés vers un lieu sûr de l'île.

Vie personnelle

René Préval s'est marié en décembre 2009 avec Élisabeth Débrosse, l'une de ses conseillers économiques et veuve de Leslie Delatour, ancien gouverneur de la Banque de la République d'Haïti (BRH). Il avait été auparavant marié à Guerda Benoit puis à Solange Lafontant, dont il avait divorcé tour à tour.

Biographie de Jean bertrand Aristid

Jean-Bertrand Aristide, né le 15 juillet 1953 à Port-Salut, ville côtière du sud d'Haïti, est un ancien prêtre catholique et un ancien président de la république d'Haïti en 1991, puis de 1994 à 1996, et finalement de 2001 à 2004 avant son départ en exil le 29 février 2004 suite à un coup d'État.

Jeunesse

Né dans une famille d'agriculteurs possédant leur terre, Jean-Bertrand Aristide reçoit son éducation primaire chez les Salésiens à Port-au-Prince, puis son éducation secondaire au collège Notre-Dame de Cap-Haitien avant d'entrer en 1974 au noviciat salésien de La Vega en République dominicaine. Il est de retour à Port-au-Prince l'année suivante, où il suit une classe de philosophie au grand séminaire Notre-Dame. En 1979 il obtient une licence de psychologie à l'Université d'État d'Haïti. Il est ordonné prêtre le 3 juillet 1982[2].
Inscrivant sa démarche dans la théologie de la libération qui met l'accent sur la justice sociale, il devient l'un des représentants les plus visibles d'un mouvement de communautés ecclésiales de base appelé Ti Kominotés Légliz (TKL)[3].
Le 11 août 1988, il réchappe du massacre de l'église Saint-Jean-Bosco dont il a la charge, causé probablement par d'anciens macoutes, au terme duquel on décompte au moins 13 morts et environ 80 blessés[4].

Premier mandat présidentiel

En raison de sa personnalité charismatique, Jean-Bertrand Aristide est choisi comme candidat pour l'élection présidentielle de 1990 par le Front national pour le changement et la démocratie (FNCD), qui regroupe 15 organisations de centre-gauche, bien que Victor Benoît, leader du KONAKOM ait un temps été pressenti[5].
Les mesures qu'il propose dans son programme électoral consistent à soutenir l'industrie et l'agriculture, à viser l'autosuffisance alimentaire par une réforme agraire, à lutter contre la contrebande dans les ports, à réorganiser l'administration et à augmenter le salaire minimum[6].
Le 16 décembre 1990, il remporte l'élection présidentielle, dont la régularité est contrôlée par des observateurs de l'OEA, avec 67,48 % des voix, contre le candidat de centre-droit Marc Bazin, ancien fonctionnaire de la banque mondiale qui avait les faveurs des États-Unis. Il est investi le 7 février 1991. Une conférence internationale réunie en juillet de cette même année promet à Haïti un financement de 400 millions de dollars[7],[8].
Aristide est victime d'un coup d'État le 30 septembre 1991, marquant le rejet du nouveau président par l'armée et par les élites économiques traditionnelles. Il est contraint à l'exil tandis que le commandant en chef de l'Armée, le lieutenant général Raoul Cédras prend le pouvoir[7].
Les États-Unis, dirigés par le président George H. W. Bush, prennent immédiatement des sanctions financières et commerciales contre Haïti en exigeant le retour de la démocratie. Ils sont suivis le 8 octobre 1991 par l'OEA[9]. Paralysé dans un premier temps par l'opposition de la Chine, le Conseil de sécurité de l'ONU décide d'un embargo contre Haïti en juin 1993[10]. L'effet de ces sanctions, qui dureront trois ans, sur les conditions de vie de la population haïtienne est « tragique » [11].
Aristide est reçu à la Maison Blanche par George H. W. Bush le 4 octobre 1991[12]. En contraste avec les soutiens clairs du premier ministre canadien Brian Mulroney et du président vénézuelien Carlos Andrés Pérez, l'attitude des États-Unis, qui a surtout pour objectif de dissuader d'autres coups d'État militaires ailleurs en Amérique latine, restera ambiguë vis-à-vis d'Aristide, comme le reconnaîtra James Baker[13].
La misère est à l'origine de vagues de boat people haïtiens qui cherchent à immigrer aux États-Unis. L'US Coast Guard renvoie 538 Haïtiens dans leur pays le 15 novembre 1991. Le Kennebunkport Order qui prévoit de renvoyer systématiquement les boat people à Haïti, signé par George H. W. Bush en mai 1992, est contesté par le candidat Bill Clinton[14].
Sous la pression internationale, Aristide et Cédras négocient puis signent en juillet 1993 l'accord de Governors Island, prévoyant une transition politique et le retour d'Aristide en octobre de la même année[15], mais il aboutit à un échec, lorsque le 13 octobre, le gouvernement américain, déjà en difficulté en Somalie, fait faire demi-tour au navire USS Harlan County, transportant 200 militaires américains et canadiens, auquel une foule en colère interdisait le débarquement à Port-au-Prince[16]. Dans ce climat, aggravé par l'assassinat de Guy Malary, le Conseil de Sécurité de l'ONU décrète, par la résolution 875 du 16 octobre 1993, un blocus naval d'Haïti[17],[18].
Durant l'année 1994, aiguillonnée par le problème des boat people haïtiens refoulés sur la base américaine de Guantanamo dont le nombre s'accroit jusqu'à 14 000 au mois d'août [19], par Jean-Bertrand Aristide qui remet en question le traité autorisant ce traitement des réfugiés, interpellée par des forces politiques comme le Caucus noir du Congrès, ou par la grève de la faim de Randall Robinson en avril, et faisant face à l'inefficacité des sanctions économiques, l'administration Clinton étudie et négocie avec la communauté internationale les conditions d'une action militaire à Haïti. On aboutit ainsi le 31 juillet à la résolution 940 du conseil de sécurité qui autorise une force multinationale à intervenir militairement[20],[21].
Le 16 septembre, Jimmy Carter, Colin Powell et Sam Nunn sont envoyés à Haïti pour proposer aux membres de la junte de quitter le pays. Le 18 septembre, Raoul Cédras accepte, ce qui aboutira à son départ pour le Panama le 13 octobre[22]. La force multinationale, composée d'Américains et de soldats de 19 autres pays, connue sous le nom de code américain Operation Uphold Democracy, débarque à Haïti à partir du 19 septembre. À part un combat qui fait 10 morts haïtiens à Cap-Haitien, le déploiement se fait sans résistance. Aristide rentre au pays le 15 octobre[23].
En avril 1995, le président Aristide dissout l'armée. Ce n'est pas un cas exceptionnel dans la région puisque des pays tels que le Costa Rica, la Dominique, Grenade et le Panama sont également dépourvus d'armée[24].
En octobre 1995, sensible aux manifestations d'étudiants qui s'opposent à la multiplication par dix des frais d'inscription à l'université, et aux inquiétudes des employés des entreprises publiques (EDH, Ciments d'Haïti, Minoterie nationale, Teleco, APN) dont les emplois sont remis en question, Aristide désavoue le premier ministre Smarck Michel sur la politique de privatisation menée conformément aux exigences d'un groupe de créanciers internationaux basés à Washington tels que la Banque mondiale, le FMI et US Aid. Smarck Michel démissionne. Les institutions internationales refusent à Haïti les prêts prévus. Aristide nomme Claudette Werleigh au poste de premier ministre[25],[26].
Fin novembre, alors que la campagne des élections présidentielles commence, le gouvernement américain insiste pour que Jean-Bertrand Aristide respecte la Constitution d'Haïti de 1987 qui lui interdit d'exercer deux mandats consécutifs. Aristide accepte et, deux jours avant le vote du 17 décembre 1995, annonce son soutien à la candidature de René Préval[27].

1996-2000

En janvier 1997, Jean-Bertrand Aristide fait enregistrer un nouveau parti politique, la Fanmi lavalas, distinct de l'Organisation politique lavalas (OPL) qui soutient René Préval, et présente des candidats sous cette nouvelle étiquette aux élections du 6 avril 1997. À la suite de désaccords entre l'OPL, Fanmi Lavalas, et la commission électorale, René Préval annule l'organisation du second tour, qui était prévu en juin[28].

Deuxième mandat présidentiel

En décembre 2000, Jean-Bertrand Aristide est élu président de la République par 93% des voix, mais avec seulement 5% de participation : le peuple haïtien est peu enclin à participer à la démocratie depuis les fraudes électorales survenues lors des élections législatives quelques mois auparavant[29].
En 2003, une rébellion débute à la suite de l'assassinat près de Gonaïves d'un chef rebelle, Amiot Métayer, par le pouvoir. Puis, elle gagne du terrain et une opposition armée dirigée par Buteur Métayer, le propre frère d’Amiot, se regroupe dans un Front pour la Libération et la Reconstruction Nationales.
Le 29 février 2004, le président Aristide quitta Haïti à bord d'un avion américain, accompagné par le personnel de sécurité de l'armée américaine. La controverse demeure quant à l'étendue de l'implication des États-Unis dans le départ d'Aristide et si oui ou non le départ était volontaire. Aristide compare son départ à un enlèvement.
Article détaillé : Coup d'État de 2004 à Haïti.
Ce départ induit l'installation d'un nouveau pouvoir par l'intermédiaire des Américains et cause la fin prématurée du deuxième mandat du Président Jean-Bertrand Aristide[30]. C'est le président de la Cour suprême, Boniface Alexandre, qui assume alors les fonctions du Président de l'État.

Prix et médailles


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